On peut dire que l'actualité donne aujourd'hui toute sa pertinence à l'oeuvre de Rousseau. Cet auteur a en effet su voir les problèmes essentiels - et intemporels - de la politique. On s'en apercevra à la lecture de cette présentation " pas à pas ", qui n'hésite pas à mentionner des passages incisifs ou peu cités, contre ce que Rousseau appelle du nom de " despotisme ", à savoir une certaine dissolution du lien social.
Cet ouvrage essaye donc de donner à lire Rousseau : en le citant largement, en l'expliquant, en rapprochant aussi des passages que l'auteur aura volontairement éparpillés. Car Rousseau affirme avoir sciemment réparti les " rameaux " de sa pensée, afin de pouvoir mieux dire la vérité sans effrayer la " pusillanimité " de ses lecteurs. Dès lors, sans prétendre avoir rétabli à chaque fois le " tronc " de cette pensée, " tronc " que Rousseau a de son propre aveu volontairement laissé dans l'ellipse, on aura essayé ici de composer une sorte de manuel rousseauiste destiné à en montrer l'essentiel, et à donner envie au lecteur de se plonger dans la richesse de l'oeuvre.
Car loin d'être l'écrivain simplet ou dérangé auquel on aurait voulu nous faire croire - et tout d'abord Voltaire, Rousseau est manifestement un génie. Encore faudrait-il le lire sérieusement pour s'en rendre compte, ce qui est le propos de ce livre.
On peut dire que l'actualité donne aujourd'hui toute sa pertinence à l'oeuvre de Rousseau. Cet auteur a en effet su voir les problèmes essentiels - et intemporels - de la politique. On s'en apercevra à la lecture de cette présentation " pas à pas ", qui n'hésite pas à mentionner des passages incisifs ou peu cités, contre ce que Rousseau appelle du nom de " despotisme ", à savoir une certaine dissolution du lien social.
Cet ouvrage essaye donc de donner à lire Rousseau : en le citant largement, en l'expliquant, en rapprochant aussi des passages que l'auteur aura volontairement éparpillés. Car Rousseau affirme avoir sciemment réparti les " rameaux " de sa pensée, afin de pouvoir mieux dire la vérité sans effrayer la " pusillanimité " de ses lecteurs. Dès lors, sans prétendre avoir rétabli à chaque fois le " tronc " de cette pensée, " tronc " que Rousseau a de son propre aveu volontairement laissé dans l'ellipse, on aura essayé ici de composer une sorte de manuel rousseauiste destiné à en montrer l'essentiel, et à donner envie au lecteur de se plonger dans la richesse de l'oeuvre.
Car loin d'être l'écrivain simplet ou dérangé auquel on aurait voulu nous faire croire - et tout d'abord Voltaire, Rousseau est manifestement un génie. Encore faudrait-il le lire sérieusement pour s'en rendre compte, ce qui est le propos de ce livre.