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À découvrir
Quel joli récit! Le début du roman paraît un peu lent, mais il pose la situation et les personnages. Ensuite lorsque le héros rejoint le sud, le jardin d'un monastère qu'il va devoir restaurer, alors pour lui comme pour le lecteur une nouvelle vie commence. Nous assistons à de réels moments de grâce, empreints de douceur, de naïveté et de sainteté... et de Roses à huit pétales. Une merveille!
Doux, déjà discrètement éclairé des considérations qui marqueront l’œuvre d'Ólafsdóttirsur les coïncidences, la religion, la beauté de la vie, Rosa candida est un roman d'apprentissage plein de finesse. D'une insolence charmante, ce livre est aussi une ode à la nature, à la paternité et aux liens familiaux dans leur ensemble. En évoquant la différence, l'errance décalée d'un narrateur lunaire, l'autrice islandaise confirme son talent pour écrire des récits initiatiques inspirés, croquignolets et tendres (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/06/21/rosa-candida-audur-ava-olafsdottir/)
Un roman initiatique, un peu à la façon du Petit Prince.
Le héros part à la découverte de lui même dans un voyage au cours duquel il emporte avec lui des boutures de la rose que ça maman a créée.
Une description assez magique des paysages,qui donne envie de découvrir les lieux en vrai,des personnages attachants.
Ce livre est de loin le livre que j'ai le plus offert car il permet une douce parenthèse enchantée
J'ai adoré cette lecture ! Beaucoup de fraîcheur , belle écriture , un régal , merci à l'auteur pour ce moment de bonheur .
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/rosa-candida-de-audur-ava-olafsdottir/
Résumé : Ancien pécheur, Arnljotur décide de devenir jardinier, il part alors pour dans un monastère avec un spécimen rare de Rosa Candida, souvenir précieux de sa défunte mère. Après un bref moment d’égarement dans une serre il se retrouve papa à 22 ans.
Le mot de la fin : Je me suis prise d’affection pour ce personnage lunaire et innocent. Un coup de cœur pour ce vent de douceur qui émane de chacune des pages.
Le roman de Audur Ava Ólafsdóttir a connu un grand succès, salué à la fois par la presse et par le public. Ça faisait donc un long moment qu’il traînait dans ma liste de lecture. J’ai pourtant été assez déçue par ce roman.
Arnljótur est un jeune Islandais de 22 ans qui vit avec son père et retrouve tous les week-ends son frère jumeau autiste, emmuré dans le silence. La mère d’Arnljótur est décédée depuis quelques mois d’un accident de la route. Le père est complètement déboussolé et tente d’une façon très touchante de combler l’absence de sa femme, notamment
en apprenant ses recettes de cuisine favorites. La mère d’Arnljótur lui a transmis sa passion pour l’horticulture et en particulier pour cette variété extrêmement rare de rosa candida à huit pétales. Le jeune héros est également père de famille depuis une courte nuit d’amour avec la petite amie de son meilleur ami dans la serre où était d’ailleurs cultivait cette fleur. Le jeune homme n’a aucune idée de ce qu’il pourra faire de sa vie et décide de quitter le giron familial pour se rendre dans un monastère afin de redonner de l’éclat à la très ancienne roseraie qui s’y trouve. Il emporte dans ses valises des boutures de cette fameuse variété de rosa candida pour les faire revivre. Arnljótur fait la connaissance notamment du père Thomas, passionné de cinéma et toujours prompt à donner de bons conseils issus de ses films préférés. Le quotidien de notre héros est bouleversé lorsque la mère de sa fille lui demande de la garder pendant un mois, le temps pour elle de rédiger son mémoire. Finalement, mère et fille viendront rejoindre Arnljótur et bouleverser sa vie.
Comme dit en introduction, j’ai été déçue par la lecture de ce roman. Tout d’abord, j’ai été complètement hermétique au style. J’irai même plus loin, je n’ai pas trouvé qu’il y avait un style. L’écriture est plutôt fade, les dialogues baignent dans la naïveté. Pour beaucoup, ce roman est à prendre comme un conte initiatique. C’est vrai qu’il y a un peu de Candide dans le personnage de Arnljótur. Mais si on tente de prendre ce roman comme un conte philosophique ou un récit initiatique, on s’interroge sur l’intérêt de certaines rencontres ou obsessions, comme l’obsession du héros pour le corps, qui ne semblent pas aider le personnage à se découvrir. Il nous manque en tout cas certaines clés pour saisir toutes les symboliques. Il en va de même pour le caractère mystique du livre, un aspect juste effleuré et qu’il est donc difficile de saisir réellement.
Le personnage principal est très immature. Pourtant, dans certaines de ses réactions et encore plus quand il devient réellement père, on ne peut lui faire ce reproche. Mais là encore, c’est la langue, le ton, les constructions de phrase de l’auteur qui donnent cette impression. La mère de sa fille manque encore plus de maturité. Leur histoire tombe vite dans le mieilleux sentimental. Une histoire de je t’aime moi non plus un peu trop vue. Là encore les sentiments, ou leur absence, sont décrits sans panache, avec la naïveté d’un jeune adolescent. Rappelons que notre héros a 22 ans !
Finissons sur quelques notes positives : la relation entre Arnljótur et sa fille est assez touchante (bien que la petite fille soit bien trop parfaite pour être réaliste, quant au mysticisme lié à ce personnage, j’avoue n’avoir pas compris…), le père du héros est un personnage très attachant, la relation que l’on imagine entre Arnljótur et sa mère est assez délicatement décrite. Ce que j’aimerais retenir de cette lecture, et ce sur quoi j’aurais aimé que l’accent soit davantage mis, c’est l’importance du lien entre les générations et la magie d’une naissance qui redonne du sens à la vie après un décès.
J'ai trouvé ce livre beau, plein d'humanité et de poésie. J'ai été embarquée dans le voyage du protagoniste et me suis identifiée à lui bien que nos vies soient totalement différentes. Les sentiments humains, eux, sont les mêmes.
Bémol : quelques longueurs.
Arnljotur a 22 ans, un père, plus de mère et un frère jumeau handicapé mental. Alors que son père souhaite qu'il poursuive des études, il préfère poursuivre la passion de sa mère pour les fleurs et part rénover le jardin d'un monastère.
Une nuit, il a aimé Anna... Et puis, ils ne se sont revu que lorsqu'Anna lui a annoncé que cette nuit-là il avait planté une graine qui deviendrait une très belle rose : Flora Sol.
Alors qu'Arnljotur est parti prendre son emploi de jardinier, Anna le rejoint pour lui confier la garde de cette petite fille qu'il ne connait presque pas. Elle a besoin
de calme pour finir son mémoire et passer son diplôme de généticienne.
Au fil des jours, et grâce à cette cohabitation forcée, Arnljotur va prendre conscience que :
"C'est ainsi que naît ma nouvelle vie,
c'est ainsi que la réalité voit le jour."
Alors que dans L'Embellie, c'est un road tripe qui faisait grandir l'héroïne (qui était également accompagnée d'un drôle de petit garçon), avec Rosa Candida, c'est le calme et la patience nécessaires à la rénovation de la roseraie qui vont faire grandir le héros.
Il a beaucoup de délicatesse, de fraîcheur et d'innocence dans ce roman sur le passage à l'âge adulte, l'acceptation de l'autre, la prise de responsabilités.... Un vrai joli moment de lecture, à emmener avec vous sur les plages de vos vacances.
Un souffle très frais d'un auteur nordique doué d'une grande sensibilité. Ce roman véhicule des réflexions sur la paternité, la destinée, les liens familiaux, la quête du bonheur. J'ai aimé particulièrement la proximité du personnage avec la nature, et sa candeur.
Mes questions :
Le monastère existe-t-il ou est-il imaginaire?
Y aura-t-il une suite à l'histoire?
Délicieux, délectable, suave, douceur, sucrerie, roseraie, parfum, enivrant, émerveillement, amour, passion, tendresse, volupté, désir, ... que de mots pour définir ce délice ... à lire absolument, c'est une plume qui vous caresse le coeur ...
Ce livre était dans ma wish list depuis longtemps, les nombreux avis positifs lus ayant éveillé ma curiosité. Aujourd'hui je me demande pourquoi je ne me le suis pas procuré plus tôt!
Si l'on s'attend à lire un livre sur les fleurs, et plus particulièrement les roses, il n'en est rien, et j'avoue que pour moi cela fut un soulagement. Je ne dis pas que cela ne m'intéresse pas, mais j'avais peur que cela fut trop prégnant. Mais comme je l'ai dit, il n'en est rien!
Nous faisons la rencontre d'un jeune homme de 22 ans, Arnljotur, qui part de chez son père avec la ferme intention de
retrouver une roseraie exceptionnelle se trouvant dans un monastère. Le lecteur apprend que le petit Lobbi, comme le surnomme son père, est un fait un jeune papa, une petite fille qui est arrivée par accident dans sa vie.
Ce roman est emplie de pudeur et de douceur et ma lecture fut pour moi aussi paisible qu'une promenade au fil de l'eau. Pas de rebondissements ni de suspens, l'auteur nous livre les états d'âmes d'un jeune homme qui est à l'aube de sa vie d'adulte et qui s'initie à ses nouvelles responsabilités.
Une lecture très agréable, parfaite un jour de beau temps où l'on peut faire fi du temps qui passe.
un livre qui a fait beaucoup parler de lui , je suis déçue de ce roman à l'eau de rose .Agréable et tendre au début , il devient ennuyeux et avons du mal à nous situer dans les lieux et l' arrivée de son amie et sa fille reste légère .....
livre parsemé de couleurs vives, éclatantes , d'une douceur rafraichissante .Ne pas hésiter de le relire pour apprécier de toute ses subtilités!
Un jeune et ses roses, une jeune femme, sa fille et son avenir... Cela en fait des possibilités... Un récit tout aussi poétique que vrai et simple. Le titre de "La délicatesse" aurait finalement mieux convenu à cet ouvrage que celui qui en porte le titre.
Un roman très doux, témoin de ce que l'humain est capable de positif. L'auteur excelle dans la description des sentiments. Le lecteur est submergé par le simple bonheur de vivre du personnage principal. On sentirait presque l'odeur des rosa candida !
Ce petit roman qui nous vient tout droit d’Islande concentre en lui tous les ingrédients d’un succès inévitable auprès des lecteurs. On y parle d’amour, de roses, de vie, de Dieu et de renaissance. Ces thématiques, réunies dans un même ouvrage, et racontées avec douceur et exotisme arracheraient une larme d’émotion au plus insensible d’entre nous (ou un léger sourire attendri, c’est selon).
Rosa Candida raconte l’histoire d’Arnljótur, un jeune homme qui choisit de quitter son Islande natale pour rejoindre un monastère reculé dans un pays dont le nom ne nous sera
jamais révélé. Mais Arnljótur ne part pas vide. Il embarque avec lui son passé qui prend tour à tour les traits d’une photographie d’enfant, de trois boutures d’une rose unique ou encore d’un vieux pull tricoté par sa mère. Le souvenir de sa mère, disparue accidentellement, ne le lâche pas et c’est pour cette passionnée d’horticulture qu’il part travailler dans la roseraie de ce monastère mystérieux. Son voyage s’apparente à un cheminement initiatique et son passé, un peu trop pesant pour ses jeunes épaules de 22 ans, va s’avérer être la force qui le guide et qui lui permet de donner un sens à son existence.
C’est dans cette région inconnue qu’il donnera vie à sa mère sous la forme d’un jardin; c’est là aussi qu’il prendra pleinement conscience de son rôle de père par “accident”, et c’est encore ici qu’il se rapprochera de son père et de son frère restés en Islande. En somme, le monastère et sa roseraie formeront le terreau nécessaire à son épanouissement et à l’homme qu’il sera alors en passe de devenir. Passé, présent et futur se rencontreront entre deux fleurs et cohabiteront enfin sereinement.
Si j’ai apprécié la poésie qui émane de ces instants de vie grâce à l’écriture d’ Audur Ava Ólafsdóttir, je reproche tout de même au roman quelques longueurs. Il me semble que la première moitié du récit peine à débuter tandis que la seconde est pleine de surprises, de révélations et de rebondissements. Le roman est en quelques sortes mal équilibré: le coeur du récit ne fait son apparition qu’après une longue introduction de chacun des personnages et de son histoire. Mais c’est certainement aussi un choix de l’auteur que de faire patienter son lecteur. Ce n’est effectivement qu’une fois arrivé dans ce village inconnu que la vie d’Arnljótur devient vraie et authentique. Sa vie d’avant est alors mise entre parenthèses, ce qui justifie une première partie un peu lente laissant place ensuite à son apprentissage de la vie d’adulte.
En dépit de ce léger déséquilibre, Rosa Candida n’en reste pas moins un roman plaisant, joli et hors du temps. La lecture en est extrêmement facile et avec des mots simples, l’auteur nous emmène avec elle dans cette contrée lointaine où les enfants ont des boucles d’or et où les roses colorent la vie. C’est un roman plein de pudeur, de spontanéité et de quiétude. Un roman qui suspend le temps présent et qui donne à savourer un instant sucré, comme volé.
Roses, douceur et Cie
Arnljotur, jeune islandais d'une vingtaine d'années, part rejoindre un monastère réputé pour sa roseraie afin d'y planter la Rosa Candida de sa mère, disparue tragiquement. Mais il y a aussi les retrouvailles avec Anna, un amour d'une nuit, et sa rencontre avec son enfant né de cette union nocturne.
Un roman tout en douceur et en finesse pour les amoureux de la littérature islandaise et pour ceux qui veulent la découvrir...
Le charme des personnages, de l'Islande et de la plume de Audur Ava Olafsdottir font le reste.
Laissez-vous transporter...