Robert Mallet-Stevens Architecte

Par : Jean-Pierre Lyonnet

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  • Nombre de pages234
  • PrésentationRelié
  • Poids1.27 kg
  • Dimensions23,0 cm × 29,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-86227-452-6
  • EAN9782862274522
  • Date de parution02/05/2005
  • ÉditeurAlternatives (Editions)

Résumé

Près de soixante ans après sa disparition, l'œuvre de Robert Mallet-Stevens (1886-1945) nous permet de redécouvrir un architecte moderne, un théoricien sans dogme, à des lieues de l'image commune du dandy parisien qu'on lui attribue. Durant sa courte carrière - une vingtaine d'années et autant d'édifices bâtis entre les deux guerres - Mallet-Stevens s'est opposé à l'académisme des Beaux-arts tout en gardant, par ailleurs, ses distances avec la " machine à habiter " chère à Le Corbusier. Sa filiation obligée avec le " style international " résume arbitrairement un parcours personnel atypique, homogène et libre. Choyé par une clientèle aisée et progressiste, écarté des commandes publiques, ignoré des industriels, Robert Mallet-Stevens a doté la France de quelques chefs-d'œuvre de l'architecture privée qui ont rejoint sans peine l'histoire de l'architecture moderne, sans pour autant bénéficier de la protection inhérente à cette reconnaissance tardive. Dès sa première commande importante, la villa Noailles à Hyères, en 1923, l'artiste élabore un vocabulaire esthétique cohérent : complexité des volumes, nudité des surfaces et larges ouvertures se combinent en un savant jeu de cubes où règnent l'air et la lumière. Ses réalisations suivantes, la villa Poiret à Mézy-sur-Seine (1924), le garage Alfa-Roméo de la rue Marbeuf (1925), l'hôtel Barillet (1932), la villa Cavrois à Lille (1932) illustrent avec éloquence le but de ses recherches. Par ailleurs, il signe à Paris, en 1927, un ensemble unique de cinq maisons constituant la rue qui porte son nom. Ce manifeste cubiste, dont l'élégance a été gommée par des transformations drastiques, est aujourd'hui considéré comme une œuvre majeure de l'architecture du XXe siècle. Treize passionnés, venus de tous horizons - architectes, designers, journalistes ou historiens - se sont réunis pour croiser leurs points de vue et témoigner sur celui qu'ils considèrent comme un moderne à " visage humain ".
Près de soixante ans après sa disparition, l'œuvre de Robert Mallet-Stevens (1886-1945) nous permet de redécouvrir un architecte moderne, un théoricien sans dogme, à des lieues de l'image commune du dandy parisien qu'on lui attribue. Durant sa courte carrière - une vingtaine d'années et autant d'édifices bâtis entre les deux guerres - Mallet-Stevens s'est opposé à l'académisme des Beaux-arts tout en gardant, par ailleurs, ses distances avec la " machine à habiter " chère à Le Corbusier. Sa filiation obligée avec le " style international " résume arbitrairement un parcours personnel atypique, homogène et libre. Choyé par une clientèle aisée et progressiste, écarté des commandes publiques, ignoré des industriels, Robert Mallet-Stevens a doté la France de quelques chefs-d'œuvre de l'architecture privée qui ont rejoint sans peine l'histoire de l'architecture moderne, sans pour autant bénéficier de la protection inhérente à cette reconnaissance tardive. Dès sa première commande importante, la villa Noailles à Hyères, en 1923, l'artiste élabore un vocabulaire esthétique cohérent : complexité des volumes, nudité des surfaces et larges ouvertures se combinent en un savant jeu de cubes où règnent l'air et la lumière. Ses réalisations suivantes, la villa Poiret à Mézy-sur-Seine (1924), le garage Alfa-Roméo de la rue Marbeuf (1925), l'hôtel Barillet (1932), la villa Cavrois à Lille (1932) illustrent avec éloquence le but de ses recherches. Par ailleurs, il signe à Paris, en 1927, un ensemble unique de cinq maisons constituant la rue qui porte son nom. Ce manifeste cubiste, dont l'élégance a été gommée par des transformations drastiques, est aujourd'hui considéré comme une œuvre majeure de l'architecture du XXe siècle. Treize passionnés, venus de tous horizons - architectes, designers, journalistes ou historiens - se sont réunis pour croiser leurs points de vue et témoigner sur celui qu'ils considèrent comme un moderne à " visage humain ".