Prix de la Biographie de l'Académie Française

Robert le Pieux. Le roi de l'an mil

Par : Laurent Theis

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  • Nombre de pages268
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.435 kg
  • Dimensions14,5 cm × 23,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN2-262-01375-6
  • EAN9782262013752
  • Date de parution01/09/1999
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Fils unique du roi Hugues, surnommé plus tard Capet, et de la reine Adélaïde de Poitiers, Robert, né vers 972, fut couronné dès 987, quelques mois après son père, et régna seul à partir de 996, jusqu'en 1031. Il avait reçu pour cela, auprès de Gerbert de Reims, la meilleure instruction du monde. Les abbés Abbon de Fleury, Guillaume de Dijon et Odilon de Cluny, tous reconnus comme saints, les évêques Fulbert de Chartres et Hugues d'Auxerre, lui donnèrent ensuite d'excellents conseils. Robert fut un prince guerrier, combattant ferme pour conserver la Bourgogne. Il fut un homme amoureux, bravant l'adversité, et même le pape, par passion pour sa seconde femme, Berthe de Blois, avant de devoir l'écarter au profit de la terrible Constance d'Arles, dont il eut six enfants. Il fut un esprit profondément religieux, poussant la dévotion au-delà de ce qu'exigeait sa fonction royale, façon peut-être de compenser par l'idéologie, face à l'autonomie agressive des seigneurs grands et moins grands, sa relative faiblesse politique et matérielle. Il fut aussi musicien et bâtisseur, et alluma en 1022 le premier bûcher d'hérétiques, afin de mieux servir la paix et la justice de Dieu. Comme ses contemporains, il passa l'an 1000 sans vraiment s'en apercevoir. Lorsqu'il mourut quatre ans après avoir fait sacrer et couronner son successeur Henri Ier, la dynastie capétienne était désormais solidement installée à la tête du royaume des Francs, qui entrait avec vigueur dans une période d'expansion et de renouveau. Entre Louis le Pieux et Saint Louis, Robert le Pieux, malgré, l'obscurité qui l'entoure, ne fait pas mauvaise figure.
Fils unique du roi Hugues, surnommé plus tard Capet, et de la reine Adélaïde de Poitiers, Robert, né vers 972, fut couronné dès 987, quelques mois après son père, et régna seul à partir de 996, jusqu'en 1031. Il avait reçu pour cela, auprès de Gerbert de Reims, la meilleure instruction du monde. Les abbés Abbon de Fleury, Guillaume de Dijon et Odilon de Cluny, tous reconnus comme saints, les évêques Fulbert de Chartres et Hugues d'Auxerre, lui donnèrent ensuite d'excellents conseils. Robert fut un prince guerrier, combattant ferme pour conserver la Bourgogne. Il fut un homme amoureux, bravant l'adversité, et même le pape, par passion pour sa seconde femme, Berthe de Blois, avant de devoir l'écarter au profit de la terrible Constance d'Arles, dont il eut six enfants. Il fut un esprit profondément religieux, poussant la dévotion au-delà de ce qu'exigeait sa fonction royale, façon peut-être de compenser par l'idéologie, face à l'autonomie agressive des seigneurs grands et moins grands, sa relative faiblesse politique et matérielle. Il fut aussi musicien et bâtisseur, et alluma en 1022 le premier bûcher d'hérétiques, afin de mieux servir la paix et la justice de Dieu. Comme ses contemporains, il passa l'an 1000 sans vraiment s'en apercevoir. Lorsqu'il mourut quatre ans après avoir fait sacrer et couronner son successeur Henri Ier, la dynastie capétienne était désormais solidement installée à la tête du royaume des Francs, qui entrait avec vigueur dans une période d'expansion et de renouveau. Entre Louis le Pieux et Saint Louis, Robert le Pieux, malgré, l'obscurité qui l'entoure, ne fait pas mauvaise figure.
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