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- Nombre de pages680
- PrésentationRelié
- Poids0.9 kg
- Dimensions16,2 cm × 24,5 cm × 4,7 cm
- ISBN2-262-01198-2
- EAN9782262011987
- Date de parution01/04/1996
- ÉditeurPerrin
Résumé
Il n'est guère de personnalité plus fascinante que celle de Richelieu. L'homme a tous les vices : ambition forcenée, orgueil sans mesure, soif de dominer, cruauté, esprit d'intrigue, fourberie, ingratitude, mépris de la morale. Mais le ministre fait preuve d'une résolution, d'une énergie presque surhumaines et d'un authentique génie.
Lorsque le Cardinal la prend en charge, la France est une nation à la dérive, épuisée par l'anarchie, écrasée par les puissances voisines. Richelieu va remodeler ce royaume perdu et, en le bouleversant par une révolution assez semblable à celle du XXe siècle, l'obliger à devenir un pays moderne. En 1642, à sa mort, après dix-huit années de pouvoir, il laisse une administration, une armée, une marine surgies du néant. Une économie fondée sur le commerce et les expéditions lointaines succède au féodalisme agricole. L'Artois, l'Alsace, le Roussillon sont conquis, la Lorraine et la Savoie occupées. En tous les domaines, le bouillonnement intellectuel annonce un siècle d'or. La France gallicane, enfin, a gagné son indépendance spirituelle et son indépendance nationale.
Sans rien cacher des côtés inquiétants du personnage, Philippe Erlanger en brosse un superbe portrait qui finit par dissiper tous les partis pris : le Cardinal fut un singulier homme d'Eglise mais Richelieu fut sans doute le plus grand homme d'Etat que la France ait jamais connu.
Le XVIe et le XVIIe siècles ont toujours été pour Philippe Erlanger un champ d'investigation privilégié. Sa biographie de Richelieu est devenue un véritable classique.
Il n'est guère de personnalité plus fascinante que celle de Richelieu. L'homme a tous les vices : ambition forcenée, orgueil sans mesure, soif de dominer, cruauté, esprit d'intrigue, fourberie, ingratitude, mépris de la morale. Mais le ministre fait preuve d'une résolution, d'une énergie presque surhumaines et d'un authentique génie.
Lorsque le Cardinal la prend en charge, la France est une nation à la dérive, épuisée par l'anarchie, écrasée par les puissances voisines. Richelieu va remodeler ce royaume perdu et, en le bouleversant par une révolution assez semblable à celle du XXe siècle, l'obliger à devenir un pays moderne. En 1642, à sa mort, après dix-huit années de pouvoir, il laisse une administration, une armée, une marine surgies du néant. Une économie fondée sur le commerce et les expéditions lointaines succède au féodalisme agricole. L'Artois, l'Alsace, le Roussillon sont conquis, la Lorraine et la Savoie occupées. En tous les domaines, le bouillonnement intellectuel annonce un siècle d'or. La France gallicane, enfin, a gagné son indépendance spirituelle et son indépendance nationale.
Sans rien cacher des côtés inquiétants du personnage, Philippe Erlanger en brosse un superbe portrait qui finit par dissiper tous les partis pris : le Cardinal fut un singulier homme d'Eglise mais Richelieu fut sans doute le plus grand homme d'Etat que la France ait jamais connu.
Le XVIe et le XVIIe siècles ont toujours été pour Philippe Erlanger un champ d'investigation privilégié. Sa biographie de Richelieu est devenue un véritable classique.