Dans Révolte consommée, Joseph Heath et Andrew Potter affirment qui, depuis la fin des années 1960, la " contre-culture " aurait remplacé le socialisme comme fondement de la pensée politique radicale. Les mouvements contre-culturels, loin d'être in facteur de subversion sociale, auraient depuis longtemps été récupérés par le capitalisme. Dans cette perspective, ils défendent l'idée que les " solutions " avancées par des gens qui, comme Michael Moore ou Naomi Klein, prétendent s'opposer au système, ont plutôt tendance à le renforcer. Dans un savant mélange de fines observations sociologiques, de philosophie et de culture populaire, Heath et Potter s'interrogent sur les mécanismes régissant le développement de la contre-culture, sur la notion de consommateur rebelle, sur la justice sociale et sur les actions à entreprendre pour transformer les consommateurs en citoyens.
Dans Révolte consommée, Joseph Heath et Andrew Potter affirment qui, depuis la fin des années 1960, la " contre-culture " aurait remplacé le socialisme comme fondement de la pensée politique radicale. Les mouvements contre-culturels, loin d'être in facteur de subversion sociale, auraient depuis longtemps été récupérés par le capitalisme. Dans cette perspective, ils défendent l'idée que les " solutions " avancées par des gens qui, comme Michael Moore ou Naomi Klein, prétendent s'opposer au système, ont plutôt tendance à le renforcer. Dans un savant mélange de fines observations sociologiques, de philosophie et de culture populaire, Heath et Potter s'interrogent sur les mécanismes régissant le développement de la contre-culture, sur la notion de consommateur rebelle, sur la justice sociale et sur les actions à entreprendre pour transformer les consommateurs en citoyens.