Revisiter la "querelle des femmes". Discours sur l'égalité/inégalité des sexes, de 1600 à 1750

Par : Danielle Haase-Dubosc, Marie-Elisabeth Henneau

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  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • Poids0.467 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-86272-628-1
  • EAN9782862726281
  • Date de parution21/02/2013
  • CollectionL'école du genre
  • ÉditeurPU Saint-Etienne

Résumé

Faisant suite à un premier volume consacré à la période 1750-1810, ce livre poursuit l'exploration de la fameuse Querelle des femmes, cette controverse hors du commun qui durant plusieurs siècles agita l'Europe, et plus spécialement la France, à propos de la place et du rôle des femmes dans la société. Dans un même esprit, il rassemble des études de spécialistes de diverses disciplines et des documents d'époque, afin de mettre en évidence l'ampleur d'un débat mené sur à peu près tous les terrains, du pouvoir suprême aux relations amoureuses, en passant par le travail, la famille, le mariage, l'éducation, le corps, l'art, la langue, la religion...
La particularité de l'époque qui va de la fin des guerres civiles et religieuses du XVIe siècle à l'avènement des Lumières est l'accroissement sans précédent de la mixité de la vie politique, sociale et culturelle française : de plus en plus de femmes s'expriment, s'engagent, agissent, investissent des lieux de pouvoir jusqu'alors jalousement gardés par les hommes, s'attirant estime, succès, honneurs.
Mais si ce mouvement suscite l'approbation des élites intellectuelles européennes, qui y voient l'expression d'une civilisation supérieure, il provoque aussi des raidissements et des refus. En témoignent les opinions des philosophes, des juristes, des religieux et des écrivains utopistes analysées ici, de même que les propositions formulées par des femmes pour établir des relations égalitaires entre les êtres.
En témoigne aussi la poursuite d'un combat déjà ancien, mais toujours renouvelé, autour des modèles féminins (contemporains, historiques, fictionnels, légendaires...) qui paraissaient les plus opérants aux femmes et aux hommes engagés dans la lutte pour l'égalité ou l'inégalité.
Faisant suite à un premier volume consacré à la période 1750-1810, ce livre poursuit l'exploration de la fameuse Querelle des femmes, cette controverse hors du commun qui durant plusieurs siècles agita l'Europe, et plus spécialement la France, à propos de la place et du rôle des femmes dans la société. Dans un même esprit, il rassemble des études de spécialistes de diverses disciplines et des documents d'époque, afin de mettre en évidence l'ampleur d'un débat mené sur à peu près tous les terrains, du pouvoir suprême aux relations amoureuses, en passant par le travail, la famille, le mariage, l'éducation, le corps, l'art, la langue, la religion...
La particularité de l'époque qui va de la fin des guerres civiles et religieuses du XVIe siècle à l'avènement des Lumières est l'accroissement sans précédent de la mixité de la vie politique, sociale et culturelle française : de plus en plus de femmes s'expriment, s'engagent, agissent, investissent des lieux de pouvoir jusqu'alors jalousement gardés par les hommes, s'attirant estime, succès, honneurs.
Mais si ce mouvement suscite l'approbation des élites intellectuelles européennes, qui y voient l'expression d'une civilisation supérieure, il provoque aussi des raidissements et des refus. En témoignent les opinions des philosophes, des juristes, des religieux et des écrivains utopistes analysées ici, de même que les propositions formulées par des femmes pour établir des relations égalitaires entre les êtres.
En témoigne aussi la poursuite d'un combat déjà ancien, mais toujours renouvelé, autour des modèles féminins (contemporains, historiques, fictionnels, légendaires...) qui paraissaient les plus opérants aux femmes et aux hommes engagés dans la lutte pour l'égalité ou l'inégalité.