Résister pour sortir du développement. Le droit entre nature et liberté
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- Nombre de pages237
- PrésentationBroché
- Poids0.395 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-86985-203-7
- EAN9782869852037
- Date de parution25/05/2009
- CollectionLa pensée écologique
- ÉditeurSang de la Terre
- PréfacierNoël Mamère
Résumé
La logique ultime d'un système comme le nôtre est d'instaurer progressivement, au nom de la survie de l'humanité, un Etat mondial imperméable à toute exigence démocratique. La crise écologique et économique actuelle pousse d'ailleurs à rendre cette perspective crédible, car seules des mesures prises à l'échelle de la planète peuvent aujourd'hui prétendre à être efficaces. L'humanité ne s'en sortira pas sans s'engager dans une voie opposée à celle empruntée jusqu'à présent car les mesures qui ont été prises ne feront, tout au plus, que repousser les échéances douloureuses auxquelles nous ne pourrons pas échapper et contribuer à entretenir l'illusion collective d'une issue de secours constituée par un recours accru à la technoscience et au management international des risques majeurs.
L'avenir de notre planète ne peut faire l'économie d'une remise en question radicale, à la fois de ses pratiques et de son imaginaire. Aujourd'hui, nous ne sommes qu'au début de ce dur labeur. De combats menés de l'échelle individuelle à celle globale des instances internationales pourrait alors naître l'espoir de voir l'humanité emprunter ce chemin parsemé d'embûches. Mais cela demandera du temps alors que, paradoxalement, il y a urgence.
L'avenir de notre planète ne peut faire l'économie d'une remise en question radicale, à la fois de ses pratiques et de son imaginaire. Aujourd'hui, nous ne sommes qu'au début de ce dur labeur. De combats menés de l'échelle individuelle à celle globale des instances internationales pourrait alors naître l'espoir de voir l'humanité emprunter ce chemin parsemé d'embûches. Mais cela demandera du temps alors que, paradoxalement, il y a urgence.
La logique ultime d'un système comme le nôtre est d'instaurer progressivement, au nom de la survie de l'humanité, un Etat mondial imperméable à toute exigence démocratique. La crise écologique et économique actuelle pousse d'ailleurs à rendre cette perspective crédible, car seules des mesures prises à l'échelle de la planète peuvent aujourd'hui prétendre à être efficaces. L'humanité ne s'en sortira pas sans s'engager dans une voie opposée à celle empruntée jusqu'à présent car les mesures qui ont été prises ne feront, tout au plus, que repousser les échéances douloureuses auxquelles nous ne pourrons pas échapper et contribuer à entretenir l'illusion collective d'une issue de secours constituée par un recours accru à la technoscience et au management international des risques majeurs.
L'avenir de notre planète ne peut faire l'économie d'une remise en question radicale, à la fois de ses pratiques et de son imaginaire. Aujourd'hui, nous ne sommes qu'au début de ce dur labeur. De combats menés de l'échelle individuelle à celle globale des instances internationales pourrait alors naître l'espoir de voir l'humanité emprunter ce chemin parsemé d'embûches. Mais cela demandera du temps alors que, paradoxalement, il y a urgence.
L'avenir de notre planète ne peut faire l'économie d'une remise en question radicale, à la fois de ses pratiques et de son imaginaire. Aujourd'hui, nous ne sommes qu'au début de ce dur labeur. De combats menés de l'échelle individuelle à celle globale des instances internationales pourrait alors naître l'espoir de voir l'humanité emprunter ce chemin parsemé d'embûches. Mais cela demandera du temps alors que, paradoxalement, il y a urgence.