Relation des missions des pères de la Compagnie de Jésus dans les îles et dans la terre ferme de l'Amérique méridionale

Par : Pierre Pelleprat

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  • Nombre de pages335
  • PrésentationBroché
  • Poids0.495 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7637-8659-9
  • EAN9782763786599
  • Date de parution18/06/2009
  • ÉditeurPresses Université Laval
  • Directeur de publicationRéal Ouellet

Résumé

" La Relation des missions jésuites dans les Îles et la Terre Ferme ", publiée en 1655 par le missionnaire et aventurier Pierre Pelleprat, est importante à la fois pour sa valeur documentaire et pour son intérêt proprement " littéraire ". Sur le plan documentaire, elle se présente comme un " bilan " et comme une " prospective ". Bilan, au sens où elle dresse un inventaire des missions jésuites dans les îles antillaises, avec une ethnographie de la population française, mais surtout caraïbe prospective au sens où Pelleprat propose un projet de mission sur la ferme, beaucoup plus prometteuse, de son point de vue, que les gifles.
Ce bilan est d'autant plus intéressant que les Jésuites ont lié seulement deux " Relations " sur les Antilles : celle de Pelleprat et celle de Bouton, en 1640, qui n'est qu'une esquisse. C'est très peu, si l'on pense aux milliers de pages qu'ils ont fait paraître sur le Canada entre 1611 et 1673. Surtout, Pelleprat écrit au moment où la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Christophe prennent le virage sucrier, entraînant un refoulement des Amérindiens vers les petites îles de Saint Vincent et de la Dominique et l'arrivée massive d'esclaves nègres, pris aux Espagnols ou achetés en Afrique.
Outre la " relation " elle-même, cette. réédition propose divers appendices : deux lettres inédites de Pelleprat, une lettre de son confrère Denys Mesland (autre aventurier missionnaire de haut vol), un chapitre tiré de l'historien dominicain Dutertre, des notices biographiques des principaux personnages historiques et descriptives de la faune et la flore.
" La Relation des missions jésuites dans les Îles et la Terre Ferme ", publiée en 1655 par le missionnaire et aventurier Pierre Pelleprat, est importante à la fois pour sa valeur documentaire et pour son intérêt proprement " littéraire ". Sur le plan documentaire, elle se présente comme un " bilan " et comme une " prospective ". Bilan, au sens où elle dresse un inventaire des missions jésuites dans les îles antillaises, avec une ethnographie de la population française, mais surtout caraïbe prospective au sens où Pelleprat propose un projet de mission sur la ferme, beaucoup plus prometteuse, de son point de vue, que les gifles.
Ce bilan est d'autant plus intéressant que les Jésuites ont lié seulement deux " Relations " sur les Antilles : celle de Pelleprat et celle de Bouton, en 1640, qui n'est qu'une esquisse. C'est très peu, si l'on pense aux milliers de pages qu'ils ont fait paraître sur le Canada entre 1611 et 1673. Surtout, Pelleprat écrit au moment où la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Christophe prennent le virage sucrier, entraînant un refoulement des Amérindiens vers les petites îles de Saint Vincent et de la Dominique et l'arrivée massive d'esclaves nègres, pris aux Espagnols ou achetés en Afrique.
Outre la " relation " elle-même, cette. réédition propose divers appendices : deux lettres inédites de Pelleprat, une lettre de son confrère Denys Mesland (autre aventurier missionnaire de haut vol), un chapitre tiré de l'historien dominicain Dutertre, des notices biographiques des principaux personnages historiques et descriptives de la faune et la flore.