Régence d'Alger et Royaume de France (1500-1800). Trois siècles de luttes et d'intérêts partagés
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- Nombre de pages220
- PrésentationBroché
- Poids0.275 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-343-02549-0
- EAN9782343025490
- Date de parution01/02/2014
- CollectionHistoire et perspectives médit
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Au moins en France, la littérature historique s'est accordée à voir dans la Régence d'Alger un peuple de forbans qui, jusqu'en 1830, perturbait la sécurité maritime en Méditerranée et avec lequel il était impossible de négocier, encore moins de conclure le moindre accord. En réalité, durant les trois siècles précédant sa conquête, la Régence, vassale de la Porte, est devenue un partenaire avec lequel il a fallu compter, et le Royaume a conclu de très nombreux traités de paix et de commerce visant, en particulier, à privilégier les négociants français présents sur la côte algérienne.
Mais la multiplicité de ces accords révèle l'instabilité de relations constamment émaillées de conflits - parfois romanesques - et toujours teintées de cynisme. En effet, au gré de leurs intérêts variables, les deux partenaires s'allient ou s'affrontent. C'est ainsi que le Royaume, soucieux de sa place en Europe, est allé jusqu'à pourvoir la Régence en armements et à lui ouvrir ses ports afin de combattre tel ou tel ennemi commun.
En bien des occasions, la France a fait montre de pusillanimité ; le sort réservé à ses consuls en poste à Alger en témoigne.
Mais la multiplicité de ces accords révèle l'instabilité de relations constamment émaillées de conflits - parfois romanesques - et toujours teintées de cynisme. En effet, au gré de leurs intérêts variables, les deux partenaires s'allient ou s'affrontent. C'est ainsi que le Royaume, soucieux de sa place en Europe, est allé jusqu'à pourvoir la Régence en armements et à lui ouvrir ses ports afin de combattre tel ou tel ennemi commun.
En bien des occasions, la France a fait montre de pusillanimité ; le sort réservé à ses consuls en poste à Alger en témoigne.
Au moins en France, la littérature historique s'est accordée à voir dans la Régence d'Alger un peuple de forbans qui, jusqu'en 1830, perturbait la sécurité maritime en Méditerranée et avec lequel il était impossible de négocier, encore moins de conclure le moindre accord. En réalité, durant les trois siècles précédant sa conquête, la Régence, vassale de la Porte, est devenue un partenaire avec lequel il a fallu compter, et le Royaume a conclu de très nombreux traités de paix et de commerce visant, en particulier, à privilégier les négociants français présents sur la côte algérienne.
Mais la multiplicité de ces accords révèle l'instabilité de relations constamment émaillées de conflits - parfois romanesques - et toujours teintées de cynisme. En effet, au gré de leurs intérêts variables, les deux partenaires s'allient ou s'affrontent. C'est ainsi que le Royaume, soucieux de sa place en Europe, est allé jusqu'à pourvoir la Régence en armements et à lui ouvrir ses ports afin de combattre tel ou tel ennemi commun.
En bien des occasions, la France a fait montre de pusillanimité ; le sort réservé à ses consuls en poste à Alger en témoigne.
Mais la multiplicité de ces accords révèle l'instabilité de relations constamment émaillées de conflits - parfois romanesques - et toujours teintées de cynisme. En effet, au gré de leurs intérêts variables, les deux partenaires s'allient ou s'affrontent. C'est ainsi que le Royaume, soucieux de sa place en Europe, est allé jusqu'à pourvoir la Régence en armements et à lui ouvrir ses ports afin de combattre tel ou tel ennemi commun.
En bien des occasions, la France a fait montre de pusillanimité ; le sort réservé à ses consuls en poste à Alger en témoigne.