Coup de coeur
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  • Nombre de pages981
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.506 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 4,0 cm
  • ISBN978-2-07-046427-2
  • EAN9782070464272
  • Date de parution05/03/2015
  • CollectionFolio. Science-fiction
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux.
Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon..." Gagner la guerre est le premier roman de Jean-Philippe Jaworski. On y retrouve avec plaisir l'écriture inimitable de l'auteur des nouvelles de Janua vera et don Benvenuto, personnage aussi truculent que détestable. Le livre a obtenu en 2009 le prix du premier roman de la région Rhône-Alpes et le prix Imaginales du meilleur roman français de fantasy.
"Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux.
Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon..." Gagner la guerre est le premier roman de Jean-Philippe Jaworski. On y retrouve avec plaisir l'écriture inimitable de l'auteur des nouvelles de Janua vera et don Benvenuto, personnage aussi truculent que détestable. Le livre a obtenu en 2009 le prix du premier roman de la région Rhône-Alpes et le prix Imaginales du meilleur roman français de fantasy.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

6 Coups de cœur
de nos libraires
Morgane R.Decitre Confluence
5/5
Un classique de la fantasy française !
Vous allez adorer détester Benvenuto. Suivez ce grand assassin sans foi ni loi à travers le Vieux Royaume, à travers ses coups bas et ses coups de maître. Découvrez son amour pour Ciudalia, la cité à la beauté ternie par les intrigues menées par ceux qui jurent de la protéger. Et surtout, délectez vous de l'écriture précise et incisive de Jean-Philippe Jaworsky !
Vous allez adorer détester Benvenuto. Suivez ce grand assassin sans foi ni loi à travers le Vieux Royaume, à travers ses coups bas et ses coups de maître. Découvrez son amour pour Ciudalia, la cité à la beauté ternie par les intrigues menées par ceux qui jurent de la protéger. Et surtout, délectez vous de l'écriture précise et incisive de Jean-Philippe Jaworsky !
Mercier T.Decitre Ecully
5/5
la guerre d'après la Guerre.
La Guerre contre l'ennemi réssinien est terminée, victoire remportée au prix de nombreuses pertes. Mais s'il est aisé de croiser le fer avec un opposant officiel, représentant l'antagoniste dans l'esprit de tous, la lutte qui s'ensuit, pour le triomphe et le pouvoir est toujours terrifiante et imprévisible. Don Benvenuto Gesufal, assassin de la guilde des chuchoteurs, espion et homme de main de son excellence le podestat de la République Leonide Ducatore, aura un rôle important à jouer dans cette lutte sans merci. Heureusement, le gaillard est un tueur talentueux, dépourvu de pitié, à l'esprit aussi affûté que sa dague. Ses nouveaux ennemis sont légion, mais cette brute à l'intelligence vive semble pourvue de ressources infinies : le moricaud est presque increvable. À moins que les manigances politiques, coups tordus et autres trahisons qui composeront bientôt son quotidien n'ai raison de lui... Jean-Philippe Jaworski nous embarque dans son monde imaginaire ouvertement inspiré de la renaissance italienne (+ ou – XVIème siècle), à la fantaisie discrète et au réalisme saisissant : le Vieux Royaume. Plus précisément à Ciudalia, capitale de la République, ville magnifique et bourrée de charme, mais décadente et pourrie jusqu'à la moelle par ces dirigeants. Et il nous laisse entre les mains d'un antihéros inoubliable : Don Buenvenuto Gesufal. Les qualités de ce roman d'aventures, (presque de cape et d'épée s'il était moins violent et cruellement réaliste) sont nombreuses, mais la plus grande nous saute au visage dès le premier chapitre : son narrateur est incroyable. Buenvenuto possède une gouaille inébranlable et un parlé aussi raffiné et précis que teinté de l'argot propre à un homme de sa trempe. Chaque mot est pertinent, chaque tournure de phrase bourrée de sous-entendus, la richesse du vocabulaire est spectaculaire et vous gifle à chaque ligne de ce chef-d’œuvre de presque 1000 pages. La plume de l'auteur est chirurgicale comme l'est son souci du détail. Une lecture incroyable, pleine d'action, à l'humour noir ravageur et à la cadence infernale.
La Guerre contre l'ennemi réssinien est terminée, victoire remportée au prix de nombreuses pertes. Mais s'il est aisé de croiser le fer avec un opposant officiel, représentant l'antagoniste dans l'esprit de tous, la lutte qui s'ensuit, pour le triomphe et le pouvoir est toujours terrifiante et imprévisible. Don Benvenuto Gesufal, assassin de la guilde des chuchoteurs, espion et homme de main de son excellence le podestat de la République Leonide Ducatore, aura un rôle important à jouer dans cette lutte sans merci. Heureusement, le gaillard est un tueur talentueux, dépourvu de pitié, à l'esprit aussi affûté que sa dague. Ses nouveaux ennemis sont légion, mais cette brute à l'intelligence vive semble pourvue de ressources infinies : le moricaud est presque increvable. À moins que les manigances politiques, coups tordus et autres trahisons qui composeront bientôt son quotidien n'ai raison de lui... Jean-Philippe Jaworski nous embarque dans son monde imaginaire ouvertement inspiré de la renaissance italienne (+ ou – XVIème siècle), à la fantaisie discrète et au réalisme saisissant : le Vieux Royaume. Plus précisément à Ciudalia, capitale de la République, ville magnifique et bourrée de charme, mais décadente et pourrie jusqu'à la moelle par ces dirigeants. Et il nous laisse entre les mains d'un antihéros inoubliable : Don Buenvenuto Gesufal. Les qualités de ce roman d'aventures, (presque de cape et d'épée s'il était moins violent et cruellement réaliste) sont nombreuses, mais la plus grande nous saute au visage dès le premier chapitre : son narrateur est incroyable. Buenvenuto possède une gouaille inébranlable et un parlé aussi raffiné et précis que teinté de l'argot propre à un homme de sa trempe. Chaque mot est pertinent, chaque tournure de phrase bourrée de sous-entendus, la richesse du vocabulaire est spectaculaire et vous gifle à chaque ligne de ce chef-d’œuvre de presque 1000 pages. La plume de l'auteur est chirurgicale comme l'est son souci du détail. Une lecture incroyable, pleine d'action, à l'humour noir ravageur et à la cadence infernale.
  • violence
  • fantaisie
  • réalisme
  • roman d'aventure
Thomas R. - 2Decitre Part-Dieu
5/5
(re)Lire un classique !
Donnez-moi du temps et je relis un classique. Donnez-moi du temps et je replonge dans 1000 pages de ce chef d’œuvre. Vous ne connaissez-pas ? Un fabuleux roman d'aventure. Je vous donne quelques indices : la vie politique d'une cité d'après guerre et un héros comme vous en rencontrerez peu, Don Benvenuto. La vie d'un forban, d'une canaille, d'un voyou... à la langue bien pendue et à la lame acérée. Son récit qui conjuguera descriptions pointilleuses, scènes de combats endiablés, machiavélisme politique ou encore magie obscure. Je sens que vous commencez à vous rendre compte de l'ampleur de la chose. Si vous avez encore un doute, lisez quelques pages. Appréciez la gouaille Jaworski, une écriture sublime, parfois grossière, toujours ingénieuse.
Donnez-moi du temps et je relis un classique. Donnez-moi du temps et je replonge dans 1000 pages de ce chef d’œuvre. Vous ne connaissez-pas ? Un fabuleux roman d'aventure. Je vous donne quelques indices : la vie politique d'une cité d'après guerre et un héros comme vous en rencontrerez peu, Don Benvenuto. La vie d'un forban, d'une canaille, d'un voyou... à la langue bien pendue et à la lame acérée. Son récit qui conjuguera descriptions pointilleuses, scènes de combats endiablés, machiavélisme politique ou encore magie obscure. Je sens que vous commencez à vous rendre compte de l'ampleur de la chose. Si vous avez encore un doute, lisez quelques pages. Appréciez la gouaille Jaworski, une écriture sublime, parfois grossière, toujours ingénieuse.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.8/5
sur 17 notes dont 4 avis lecteurs
Une excellente surprise
Je ne me souviens même plus comment ce livre est arrivé dans mon panier. Mais voilà bien longtemps que je n’avais pas autant aimé un livre ! Avec un style inhabituel mais très vivant, on suit les aventures du personnage principal, spadassin sans foi ni loi, sans pouvoir lâcher le livre. Un vrai bonheur, mais à ne pas mettre entre les mains de lecteurs trop sensibles ou trop bien attentionnés
Je ne me souviens même plus comment ce livre est arrivé dans mon panier. Mais voilà bien longtemps que je n’avais pas autant aimé un livre ! Avec un style inhabituel mais très vivant, on suit les aventures du personnage principal, spadassin sans foi ni loi, sans pouvoir lâcher le livre. Un vrai bonheur, mais à ne pas mettre entre les mains de lecteurs trop sensibles ou trop bien attentionnés
Homme de l'ombre
Gagner la guerre, c'est l'Assassin Royal réécrit par Machiavel. Une expérience politique qui vous laissera bouche bée, asséché, lessivé... La cité de Ciudalia vient de gagner une bataille contre le royaume voisin. Les grandes familles se déchirent pour savoir s'il faut poursuivre la guerre, chacun essayant de tirer son épingle du jeu politique. Mais pour arriver à ses fins, il faut parfois agir dans l'ombre... Et pour ça, il y a Benvenuto : un assassin sanguin et cynique... Génialissime ! Guillaume
Gagner la guerre, c'est l'Assassin Royal réécrit par Machiavel. Une expérience politique qui vous laissera bouche bée, asséché, lessivé... La cité de Ciudalia vient de gagner une bataille contre le royaume voisin. Les grandes familles se déchirent pour savoir s'il faut poursuivre la guerre, chacun essayant de tirer son épingle du jeu politique. Mais pour arriver à ses fins, il faut parfois agir dans l'ombre... Et pour ça, il y a Benvenuto : un assassin sanguin et cynique... Génialissime ! Guillaume
Au cœur d'une cité, synthèse parfaite de la Rome antique et des Venise et Florence renaissantes, Don Benvenuto, un brin crapuleux et malchanceux mais sympathique, se retrouve mêlé à des intrigues politico-stratégiques. Tour à tour pièce maîtresse ou simple pion d'une partie dans laquelle tous les coups sont permis, cet anti-héros, au service du machiavélique Podestat de la République de Ciudalia, nous entraîne dans un récit d'une richesse incroyable, tant par son style brillant, teinté d'une gouaille irrésistible, que par l'exceptionnelle et habile construction narrative.
Au cœur d'une cité, synthèse parfaite de la Rome antique et des Venise et Florence renaissantes, Don Benvenuto, un brin crapuleux et malchanceux mais sympathique, se retrouve mêlé à des intrigues politico-stratégiques. Tour à tour pièce maîtresse ou simple pion d'une partie dans laquelle tous les coups sont permis, cet anti-héros, au service du machiavélique Podestat de la République de Ciudalia, nous entraîne dans un récit d'une richesse incroyable, tant par son style brillant, teinté d'une gouaille irrésistible, que par l'exceptionnelle et habile construction narrative.