Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Ce serait pour dire que nos émotions devant ou à la lecture d'une œuvre d'art, tiennent à beaucoup de choses loin de la compréhension. Ce serait...
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Résumé
Ce serait pour dire que nos émotions devant ou à la lecture d'une œuvre d'art, tiennent à beaucoup de choses loin de la compréhension. Ce serait pour dire aussi que le critique doit, s'il veut faire ouvre véritable de critique, se méfier avant tout de lui-même. "
Etrange testament d'un Homme condamné à l'exil par l'aveuglement critique, mais qui savait l'importance dé son œuvre, Racontars de rapin a été écrit par Paul Gauguin aux Marquises, à la toute fin de sa vie, dans un style volontiers barbare. Méconnu, ce texte de " contre-critique " a longtemps été négligé par les institutions et la critique. C'était prévisible : " Peut-être M. Brunetière lira ceci. Il sourira, dédaigneux et dira : " Que M. Gauguin aille d'abord à l'École Normale et nous discuterons ensuite. " - Aura-t-il raison ? "
Privilégiant l'émotion et l'instinct plutôt que les idées et la culture, Racontars de rapin véhicule sous son apparent désordre quelques enjeux majeurs de la critique contemporaine, littéraire aussi bien qu'artistique. Un siècle après la mort de Gauguin, le 8 mai 1903, est-on enfin capable de l'entendre ? Ce serait pour dire qu'il y a urgence.
B.L.