Racine, auteur tragique par excellence pour la littérature française, fut l'objet de toutes les attentions de la critique et reste le passage obligé de tous les metteurs en scène. Cet ouvrage, avant tout, veut informer les lecteurs sur la spécificité de Racine et présenter un éclairage général tenant compte des traditions critiques préalables. Il est aussi d'exprimer quelques réflexions sur la question des larmes, essentielle pour comprendre l'émotion particulière que Racine, en son temps, entend transmettre sur la scène et par laquelle il souhaite séduire les spectateurs. Une émotion partagée, une souffrance commune qui se cristallise dans les pleurs. L'économie des larmes a pour enjeu la souffrance des hommes et met en place une sorte de communion. Les larmes ne sont plus seulement un plaisir, elles deviennent une douleur honnête et pure qui guide l'émotion vers des desseins plus vastes. Mais Racine est, de nos jours, autrement perçu: ce qui séduit maintenant dans sa souffrance racinienne, c'est la pure souffrance humaine, violente, sans espoir. Racine est-il mondain, tragique ou diabolique?
Racine, auteur tragique par excellence pour la littérature française, fut l'objet de toutes les attentions de la critique et reste le passage obligé de tous les metteurs en scène. Cet ouvrage, avant tout, veut informer les lecteurs sur la spécificité de Racine et présenter un éclairage général tenant compte des traditions critiques préalables. Il est aussi d'exprimer quelques réflexions sur la question des larmes, essentielle pour comprendre l'émotion particulière que Racine, en son temps, entend transmettre sur la scène et par laquelle il souhaite séduire les spectateurs. Une émotion partagée, une souffrance commune qui se cristallise dans les pleurs. L'économie des larmes a pour enjeu la souffrance des hommes et met en place une sorte de communion. Les larmes ne sont plus seulement un plaisir, elles deviennent une douleur honnête et pure qui guide l'émotion vers des desseins plus vastes. Mais Racine est, de nos jours, autrement perçu: ce qui séduit maintenant dans sa souffrance racinienne, c'est la pure souffrance humaine, violente, sans espoir. Racine est-il mondain, tragique ou diabolique?