Quelque chose s'est absenté

Par : Christine Grobéty

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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-88922-500-2
  • EAN9782889225002
  • Date de parution21/04/2013

Résumé

Quelque chose s'est absenté Auteur : Christine Grobéty-Rapaz Ma plume à la place de ses mots désormais. Des mots qu'il ne prononcera plus. Ou ceux qu'il n'a jamais prononcés. La voix volée, on se dit qu'il reste les yeux pour parler. Dernière passerelle vers les autres. Derniers messagers du silence obligé. Mais quelque chose s'est absenté. Les yeux de mon père ont volé en éclats. Il y a du bris de verre parsemé dedans.
La lumière en capilotades. Des miettes égarées de verre poli par l'eau. Un marais troublé. On dit des yeux cassés. C'est à peine une image. Un vitrail lézardé. Un clair-obscur, comme un voile derrière lequel on devine la lueur d'une bougie qui tremble. Mon mouchoir ramassé au fond de ma poche. Mon poing fermé par dessus. Le chagrin enroulé dedans. Nous sommes tous de passage ici-bas. Des invités en quelque sorte, sur cette terre qui donne à apprendre.
Dès lors, nous observons, nous trébuchons, souvent, nous grandissons, parfois, nous aimons. Nous apprenons à aimer. Et puis, chacun retourne d'où il est venu, laissant, ou non, des traces. Des traces porteuses de nos pas, ou non. Ce sont ces traces que disent ces lignes. Celles du père. Elles lui échappent, se creusent, se dérobent. L'enfant observe. L'enfant trébuche. L'enfant grandit. Aime. Apprend à aimer.
Son propre passage s'écrit.
Quelque chose s'est absenté Auteur : Christine Grobéty-Rapaz Ma plume à la place de ses mots désormais. Des mots qu'il ne prononcera plus. Ou ceux qu'il n'a jamais prononcés. La voix volée, on se dit qu'il reste les yeux pour parler. Dernière passerelle vers les autres. Derniers messagers du silence obligé. Mais quelque chose s'est absenté. Les yeux de mon père ont volé en éclats. Il y a du bris de verre parsemé dedans.
La lumière en capilotades. Des miettes égarées de verre poli par l'eau. Un marais troublé. On dit des yeux cassés. C'est à peine une image. Un vitrail lézardé. Un clair-obscur, comme un voile derrière lequel on devine la lueur d'une bougie qui tremble. Mon mouchoir ramassé au fond de ma poche. Mon poing fermé par dessus. Le chagrin enroulé dedans. Nous sommes tous de passage ici-bas. Des invités en quelque sorte, sur cette terre qui donne à apprendre.
Dès lors, nous observons, nous trébuchons, souvent, nous grandissons, parfois, nous aimons. Nous apprenons à aimer. Et puis, chacun retourne d'où il est venu, laissant, ou non, des traces. Des traces porteuses de nos pas, ou non. Ce sont ces traces que disent ces lignes. Celles du père. Elles lui échappent, se creusent, se dérobent. L'enfant observe. L'enfant trébuche. L'enfant grandit. Aime. Apprend à aimer.
Son propre passage s'écrit.
Christine Grobéty-Rapaz Christine Grobéty-Rapaz est née à Lausanne et vit à Morges. Deux ouvrages parus en collaboration avec le photographe Jean-Marie Jolidon aux Editions Terra ont précédé ce livre remis entre les mains de l'éditeur Christian Piaget, Collection ASSA Azalée.