Quand les miliciens traquaient les résistants. La Milice dans le Jura (1940-1945)

Par : Jean-Claude Bonnot

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  • Nombre de pages267
  • PrésentationBroché
  • Poids0.45 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-88419-277-4
  • EAN9782884192774
  • Date de parution25/10/2013
  • ÉditeurBelvédère (Editions du)

Résumé

Bras armé de la révolution nationale impulsée par Vichy, la Milice devint en quelques mois une véritable force paramilitaire au service non seulement du régime de Pétain, mais aussi de l'occupant. Ses excès en firent le symbole le plus détesté de la collaboration franco-allemande. Près de trente mille Français se rallièrent au mouvement dirigé par Joseph Darnand, environ deux cents dans le Jura. Qui étaient-ils, quelles étaient leurs motivations ? C'est leurs itinéraires personnels que l'auteur a suivis.
Les miliciens jurassiens furent mêlés à de nombreux drames de l'occupation, comme le massacre du Pont de la Pyle, la grande rafle de Mont-sous-Vaudrey. Ils furent opposés à la Résistance dans de sanglants face-à-face, parfois tombés dans l'oubli, dont les instants sont ici fidèlement restitués. Des résistants jurassiens parvinrent à infiltrer la Milice et à en déjouer les plans. L'auteur s'est également intéressé à de mystérieux Français opérant au côté des nazis, et que l'on confondit souvent avec la Milice : c'était la SAC, un groupuscule qui se fit remarquer avec Muller-Kulenkampf, surnommé à Lons-le-Saunier " l'âme de la Gestapo ".
Des miliciens jurassiens, comme Michaux, dit la Patate, firent partie du dernier carré combattant avec Darnand dans le nord de l'Italie. D'autres se retrouveront dans la division SS Charlemagne et feront le coup de feu, aux derniers jours de la guerre, dans les ruines de Berlin. Mais tous ne poussèrent pas aussi loin le fanatisme, et se contentèrent, dans leurs villages, de relayer la propagande de Vichy.
Ils sont aussi présents dans cet ouvrage, première étude régionale de la Milice, dont le cadre géographique a été étendu aux régions de Dijon et Besançon.
Bras armé de la révolution nationale impulsée par Vichy, la Milice devint en quelques mois une véritable force paramilitaire au service non seulement du régime de Pétain, mais aussi de l'occupant. Ses excès en firent le symbole le plus détesté de la collaboration franco-allemande. Près de trente mille Français se rallièrent au mouvement dirigé par Joseph Darnand, environ deux cents dans le Jura. Qui étaient-ils, quelles étaient leurs motivations ? C'est leurs itinéraires personnels que l'auteur a suivis.
Les miliciens jurassiens furent mêlés à de nombreux drames de l'occupation, comme le massacre du Pont de la Pyle, la grande rafle de Mont-sous-Vaudrey. Ils furent opposés à la Résistance dans de sanglants face-à-face, parfois tombés dans l'oubli, dont les instants sont ici fidèlement restitués. Des résistants jurassiens parvinrent à infiltrer la Milice et à en déjouer les plans. L'auteur s'est également intéressé à de mystérieux Français opérant au côté des nazis, et que l'on confondit souvent avec la Milice : c'était la SAC, un groupuscule qui se fit remarquer avec Muller-Kulenkampf, surnommé à Lons-le-Saunier " l'âme de la Gestapo ".
Des miliciens jurassiens, comme Michaux, dit la Patate, firent partie du dernier carré combattant avec Darnand dans le nord de l'Italie. D'autres se retrouveront dans la division SS Charlemagne et feront le coup de feu, aux derniers jours de la guerre, dans les ruines de Berlin. Mais tous ne poussèrent pas aussi loin le fanatisme, et se contentèrent, dans leurs villages, de relayer la propagande de Vichy.
Ils sont aussi présents dans cet ouvrage, première étude régionale de la Milice, dont le cadre géographique a été étendu aux régions de Dijon et Besançon.