Qu'ai-je fait ?

Par : Anna Politkovskaïa

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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-039607-8
  • EAN9782070396078
  • Date de parution10/09/2009
  • CollectionFolio documents
  • ÉditeurGallimard
  • AnnotateurAda Ackerman
  • TraducteurGalia Ackerman

Résumé

Anna Politkovskaïa a été assassinée à Moscou le 7 octobre 2006. Sa voix dérangeait et on a voulu la faire taire. Pourtant, deux ans après, ses écrits parlent pour elle. Les textes réunis dans ce livre donnent la mesure de son engagement. Ils dévoilent la richesse de sa personnalité et font entrer le lecteur dans le mouvement même qui l'a animée alors qu'elle travaillait pour Novaïa Gazeta. Anna Politkovskaïa s'y révèle comme une journaliste qui ne se contentait pas de faux-semblants et refusait résolument l'hypocrisie et l'injustice. Son écriture est à la fois mordante et insolente à l'égard des puissants, généreuse et compatissante envers les victimes. Elle s'inscrit dans la lignée des plus grands, tels Albert Londres, Hemingway et Kapuscinski. " Qu'ai-je fait ?" se demandait-elle, dans un texte retrouvé sur son ordinateur après sa mort, en rappelant que son exigence de vérité la condamnait à travailler comme "clandestine", et qu'elle se refuserait toujours à faire sienne l'idée dominante en Russie que le monde est partagé entre "les nôtres" et "les ennemis". " Qu'ai-je fait ?... J'ai seulement écrit ce dont j'étais témoin."
Anna Politkovskaïa a été assassinée à Moscou le 7 octobre 2006. Sa voix dérangeait et on a voulu la faire taire. Pourtant, deux ans après, ses écrits parlent pour elle. Les textes réunis dans ce livre donnent la mesure de son engagement. Ils dévoilent la richesse de sa personnalité et font entrer le lecteur dans le mouvement même qui l'a animée alors qu'elle travaillait pour Novaïa Gazeta. Anna Politkovskaïa s'y révèle comme une journaliste qui ne se contentait pas de faux-semblants et refusait résolument l'hypocrisie et l'injustice. Son écriture est à la fois mordante et insolente à l'égard des puissants, généreuse et compatissante envers les victimes. Elle s'inscrit dans la lignée des plus grands, tels Albert Londres, Hemingway et Kapuscinski. " Qu'ai-je fait ?" se demandait-elle, dans un texte retrouvé sur son ordinateur après sa mort, en rappelant que son exigence de vérité la condamnait à travailler comme "clandestine", et qu'elle se refuserait toujours à faire sienne l'idée dominante en Russie que le monde est partagé entre "les nôtres" et "les ennemis". " Qu'ai-je fait ?... J'ai seulement écrit ce dont j'étais témoin."