Psychose infantile. Symbiose humaine et individuation

Par : Margaret Mahler

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  • Nombre de pages249
  • FormatPoche
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-228-88270-4
  • EAN9782228882705
  • Date de parution01/08/1996
  • CollectionPetite Bibliothèque Payot
  • ÉditeurPayot

Résumé

Dans la forme symbiotique de la psychose infantile (opposé à l'autisme infantile), l'enfant ne peur investir l'objet maternel et s'en sépare par la représentation de celle du " self ". La relation maternelle est établie alors par le moyen de la psychose et de ses défenses. L'étude des enfants psychotiques fixés à cette étape symbiotique a conduit Margaret Mahler à proposer l'hypothèse d'une phase de développement normal, celle de la séparation-individuation, après la phase symbiotique, dont les vicissitudes seraient le noyau essentiel de la psychose à toutes les périodes de la vie. La psychose symbiotique ramène à ce stade où l'enfant constitue avec sa mère une unité dyadique dans une enceinte commune. LE trouble primaire de la psychose réside dans une incompatibilité à ce niveau, ce qui ne permet pas à la bonne mère de s'autonomiser et de se séparer du " self ". L'anachronisme de ce type de relations va être évident vers quatre ans, à un moment où l'enfant, pour maintenir cette relation symbiotique pathologique, a besoin de dénier la réalité et de prêter à la mère une puissance renforcée par des mécanismes projectifs.
Dans la forme symbiotique de la psychose infantile (opposé à l'autisme infantile), l'enfant ne peur investir l'objet maternel et s'en sépare par la représentation de celle du " self ". La relation maternelle est établie alors par le moyen de la psychose et de ses défenses. L'étude des enfants psychotiques fixés à cette étape symbiotique a conduit Margaret Mahler à proposer l'hypothèse d'une phase de développement normal, celle de la séparation-individuation, après la phase symbiotique, dont les vicissitudes seraient le noyau essentiel de la psychose à toutes les périodes de la vie. La psychose symbiotique ramène à ce stade où l'enfant constitue avec sa mère une unité dyadique dans une enceinte commune. LE trouble primaire de la psychose réside dans une incompatibilité à ce niveau, ce qui ne permet pas à la bonne mère de s'autonomiser et de se séparer du " self ". L'anachronisme de ce type de relations va être évident vers quatre ans, à un moment où l'enfant, pour maintenir cette relation symbiotique pathologique, a besoin de dénier la réalité et de prêter à la mère une puissance renforcée par des mécanismes projectifs.