PRISMES.. Critique de la culture et société

Par : Theodor W. Adorno

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  • Nombre de pages247
  • PrésentationBroché
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions14,1 cm × 22,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-228-52390-9
  • EAN9782228523905
  • Date de parution01/04/1986
  • CollectionCritique de la politique
  • ÉditeurPayot

Résumé

Tout l'univers d'Adorno est présent dans ce livre : philosophie, théorie de la société, musique, littérature ; c'est donc l'une des meilleures entrées pour aborder son œuvre. L'extrême sensibilité esthétique et la violence de la critique s'allient à la pertinence d'analyses patientes, aux excès calculés. Il s'agit chaque fois de prévenir le risque de voir une tradition culturelle pervertie par le conformisme : récupération de Bach et de Kafka par l'ontologie restauratrice ; oubli prématuré de Spengler, de Veblen, de Stefan George, toujours gênants malgré leurs idéologies ; modes faussement subversives, pseudo-émancipatrices : le jazz, le libéralisme douteux de Mannheim ou de Huxley. C'est aussi le panthéon d'Adorno : Bach et Schönberg, Proust et Valéry, Benjamin et Kafka. Dans cette modernité dramatique et ambiguë, nul n'est exempt d'aveuglement, pas même le " critique de la culture " dont l'introduction, texte, vertigineux, brosse le portrait. La situation de l'esprit est si paradoxale - en ce temps des survivants des camps et des guerres mondiales, où il n'est pas certain que la poésie soit encore possible - que les plus grands artistes, les penseurs les plus vigilants avancent sur une corde étroite, d'un côté la régression, de l'autre la complaisance. Au lieu de nier la subjectivité, ils la poussent à cette limite où elle devient objective : non pas en s'en remettant à un ordre préétabli, mais en aboutissant à une vérité conquise de haute lutte, qui s'expose à chaque instant au risque de l'erreur ou de l'échec esthétique. La pensée d'Adorno ne cesse de tenter de reproduire le morceau de bravoure du baron de Münchhausen : s'extraire du marécage en tirant sur ses propres cheveux.
Tout l'univers d'Adorno est présent dans ce livre : philosophie, théorie de la société, musique, littérature ; c'est donc l'une des meilleures entrées pour aborder son œuvre. L'extrême sensibilité esthétique et la violence de la critique s'allient à la pertinence d'analyses patientes, aux excès calculés. Il s'agit chaque fois de prévenir le risque de voir une tradition culturelle pervertie par le conformisme : récupération de Bach et de Kafka par l'ontologie restauratrice ; oubli prématuré de Spengler, de Veblen, de Stefan George, toujours gênants malgré leurs idéologies ; modes faussement subversives, pseudo-émancipatrices : le jazz, le libéralisme douteux de Mannheim ou de Huxley. C'est aussi le panthéon d'Adorno : Bach et Schönberg, Proust et Valéry, Benjamin et Kafka. Dans cette modernité dramatique et ambiguë, nul n'est exempt d'aveuglement, pas même le " critique de la culture " dont l'introduction, texte, vertigineux, brosse le portrait. La situation de l'esprit est si paradoxale - en ce temps des survivants des camps et des guerres mondiales, où il n'est pas certain que la poésie soit encore possible - que les plus grands artistes, les penseurs les plus vigilants avancent sur une corde étroite, d'un côté la régression, de l'autre la complaisance. Au lieu de nier la subjectivité, ils la poussent à cette limite où elle devient objective : non pas en s'en remettant à un ordre préétabli, mais en aboutissant à une vérité conquise de haute lutte, qui s'expose à chaque instant au risque de l'erreur ou de l'échec esthétique. La pensée d'Adorno ne cesse de tenter de reproduire le morceau de bravoure du baron de Münchhausen : s'extraire du marécage en tirant sur ses propres cheveux.
Trois études sur Hegel
Theodor W. Adorno
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