Le prince dont il est question, chef d’orchestre admiré, que dis-je, adulé, devient très vite insupportable. Il faut dire que son activité, et son rang social, exigent des valeurs et des principes solides, un équilibre de vie irréprochable, et un mental d’acier. Ses sautes d’humeur sont donc, sinon comprises, du moins acceptées. Mais la machine s’enraye le jour où il se laisse aller à humilier l’un de ses musiciens, c’est le point de départ de la réaction en chaîne, de l’effet domino, et là où un autre aurait pu rectifier le tir, Alexis Kandilis s’enlise, et Metin Arditi démontre habilement comment des blessures passées, si elles ne sont pas soignées ni considérées, peuvent amener un homme à détruire – inconsciemment – sa vie. La soif de reconnaissance et d’amour d’Alexis devient incontrôlable ; ses cicatrices, d’habitude si bien dissimulées, éclatent. Certains le rejette, d’autres tentent de l’entourer avec bienveillance.
La souffrance d’Alexis est vibrante, aussi insupportable soit-il, comme la musique qui rythme le récit. D’ailleurs le roman est extrêmement bien rythmé, cadencé, comme un morceau qu’on écoute d’un bout à l’autre avec attention et dont on ne sait sur quelle note il va finir.
C’est la première fois que je lis Metin Arditi et j’aimerais maintenant lire Le Turquetto dont j’ai pu lire beaucoup de bien !
Le prince dont il est question, chef d’orchestre admiré, que dis-je, adulé, devient très vite insupportable. Il faut dire que son activité, et son rang social, exigent des valeurs et des principes solides, un équilibre de vie irréprochable, et un mental d’acier. Ses sautes d’humeur sont donc, sinon comprises, du moins acceptées. Mais la machine s’enraye le jour où il se laisse aller à humilier l’un de ses musiciens, c’est le point de départ de la réaction en chaîne, de l’effet domino, et là où un autre aurait pu rectifier le tir, Alexis Kandilis s’enlise, et Metin Arditi démontre habilement comment des blessures passées, si elles ne sont pas soignées ni considérées, peuvent amener un homme à détruire – inconsciemment – sa vie. La soif de reconnaissance et d’amour d’Alexis devient incontrôlable ; ses cicatrices, d’habitude si bien dissimulées, éclatent. Certains le rejette, d’autres tentent de l’entourer avec bienveillance.
La souffrance d’Alexis est vibrante, aussi insupportable soit-il, comme la musique qui rythme le récit. D’ailleurs le roman est extrêmement bien rythmé, cadencé, comme un morceau qu’on écoute d’un bout à l’autre avec attention et dont on ne sait sur quelle note il va finir.
C’est la première fois que je lis Metin Arditi et j’aimerais maintenant lire Le Turquetto dont j’ai pu lire beaucoup de bien !