"Préfet des autres"
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- Nombre de pages190
- PrésentationBroché
- Poids0.242 kg
- Dimensions14,1 cm × 21,1 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-220-06344-7
- EAN9782220063447
- Date de parution22/09/2011
- ÉditeurDDB
- PréfacierXavier Bertrand
Résumé
1980. Un jour d'automne lumineux près de Rambouillet. Comme tous les élèves, j'attendais avec impatience la fin de semaine et les retrouvailles avec ma famille. La Mercedes qui pénétra dans la cour de l'école écrasait les graviers avec une indolence majestueuse. Je n'étais ni le fils d'un émir du Koweït ni celui d'un riche Texan, et c'était la Sécurité sociale qui la payait. Dans son coffre, un fauteuil roulant.
C'était le mien : j'avais le droit de m'asseoir dessus lorsque j'étais fatigué. Depuis quatre ans, ma démarche était en effet maladroite et les chutes de plus en plus fréquentes. Mais lorsque je tombai ce jour-là, je sus immédiatement que c'était irréversible : je ne pourrais plus marcher. Les toutes dernières forces de mes jambes m'avaient trahi. Foudroyante sentence, à dix ans. Je ne pouvais plus, je ne pourrais plus, je ne serais plus...
C'était le mien : j'avais le droit de m'asseoir dessus lorsque j'étais fatigué. Depuis quatre ans, ma démarche était en effet maladroite et les chutes de plus en plus fréquentes. Mais lorsque je tombai ce jour-là, je sus immédiatement que c'était irréversible : je ne pourrais plus marcher. Les toutes dernières forces de mes jambes m'avaient trahi. Foudroyante sentence, à dix ans. Je ne pouvais plus, je ne pourrais plus, je ne serais plus...
1980. Un jour d'automne lumineux près de Rambouillet. Comme tous les élèves, j'attendais avec impatience la fin de semaine et les retrouvailles avec ma famille. La Mercedes qui pénétra dans la cour de l'école écrasait les graviers avec une indolence majestueuse. Je n'étais ni le fils d'un émir du Koweït ni celui d'un riche Texan, et c'était la Sécurité sociale qui la payait. Dans son coffre, un fauteuil roulant.
C'était le mien : j'avais le droit de m'asseoir dessus lorsque j'étais fatigué. Depuis quatre ans, ma démarche était en effet maladroite et les chutes de plus en plus fréquentes. Mais lorsque je tombai ce jour-là, je sus immédiatement que c'était irréversible : je ne pourrais plus marcher. Les toutes dernières forces de mes jambes m'avaient trahi. Foudroyante sentence, à dix ans. Je ne pouvais plus, je ne pourrais plus, je ne serais plus...
C'était le mien : j'avais le droit de m'asseoir dessus lorsque j'étais fatigué. Depuis quatre ans, ma démarche était en effet maladroite et les chutes de plus en plus fréquentes. Mais lorsque je tombai ce jour-là, je sus immédiatement que c'était irréversible : je ne pourrais plus marcher. Les toutes dernières forces de mes jambes m'avaient trahi. Foudroyante sentence, à dix ans. Je ne pouvais plus, je ne pourrais plus, je ne serais plus...