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Par : Véronique Mougin
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  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.193 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-290-12400-0
  • EAN9782290124000
  • Date de parution04/05/2016
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

Profession ? Gouvernante ! C'est-à-dire fée du logis, psy, femme de ménage, assistante, confidente et punching-ball. Françoise n'ignore rien des extravagances ni des secrets de ses employeurs fortunés, aristocrates, hommes d'affaires ou VIP. Devenue domestique après la faillite de son restaurant, elle raconte sa nouvelle vie à l'ombre de la leur, entre le salon et l'office. Un roman pétillant, documenté, qui nous entraîne dans l'univers fou des ultras-riches...
par l'entrée de service.
Profession ? Gouvernante ! C'est-à-dire fée du logis, psy, femme de ménage, assistante, confidente et punching-ball. Françoise n'ignore rien des extravagances ni des secrets de ses employeurs fortunés, aristocrates, hommes d'affaires ou VIP. Devenue domestique après la faillite de son restaurant, elle raconte sa nouvelle vie à l'ombre de la leur, entre le salon et l'office. Un roman pétillant, documenté, qui nous entraîne dans l'univers fou des ultras-riches...
par l'entrée de service.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
l'envers du décor
Françoise, devenue gouvernante par nécessité, brosse un tableau de ses expériences chez les ultras riches. Un cadre doré, des patrons nettement moins dorés et l'épée du chômage sur la tête en permanence. On se rend compte que le métier de gouvernante si prestigieux vu de l'extérieur, est en fait un métier de larbin, larbin de luxe. Intéressant, souvent drôle et instructif, on passe un bon moment.
Françoise, devenue gouvernante par nécessité, brosse un tableau de ses expériences chez les ultras riches. Un cadre doré, des patrons nettement moins dorés et l'épée du chômage sur la tête en permanence. On se rend compte que le métier de gouvernante si prestigieux vu de l'extérieur, est en fait un métier de larbin, larbin de luxe. Intéressant, souvent drôle et instructif, on passe un bon moment.
Le lecteur est servi
- Tu voudrais faire quel métier plus tard quand tu seras grand(e) ? Les enfants ne répondent que rarement domestique. On peut les comprendre, il y a plus glamour. Ceci dit, la vie n'est pas toujours charmante, ni sexy. Il faut bien gagner sa pitance et on prend ce qui se présente faute de mieux quelques fois. Cette voie, pas choisie de gaité de cœur, réserve bien des surprises, pas toujours agréables (rarement même). Expériences véridiques, nous voilà plongé dans le parcours professionnel de notre narratrice qui a évidemment changé toutes les identités pour plus de discrétion. On sourit souvent devant des situations plus ou moins dingues, mais on n'envie guère les protagonistes, surtout Françoise. Le style est agréable, on découvre cet envers du décors des riches maisonnées. Ce n'est pas si glorieux. Les ors, les nantis, les manies, les peurs, les méchancetés, tout, vous saurez presque tout. Au final, je suis bien dans ma petite vie. Un livre instructif, mais qui ne dévoile pas grand chose. Tout juste, on peut penser que le temps s'est figé pour certaines professions. Rien ne semble avoir beaucoup évolué dans ces corps de métier tournés vers le bien-être de nos élites sociales. Alors certes, on n'est pas dans du Zola, mais se maintenir la tête droite, hors de l'eau dans ce panier de crabes, faut le faire, avoir les reins solides et les épaules larges.
- Tu voudrais faire quel métier plus tard quand tu seras grand(e) ? Les enfants ne répondent que rarement domestique. On peut les comprendre, il y a plus glamour. Ceci dit, la vie n'est pas toujours charmante, ni sexy. Il faut bien gagner sa pitance et on prend ce qui se présente faute de mieux quelques fois. Cette voie, pas choisie de gaité de cœur, réserve bien des surprises, pas toujours agréables (rarement même). Expériences véridiques, nous voilà plongé dans le parcours professionnel de notre narratrice qui a évidemment changé toutes les identités pour plus de discrétion. On sourit souvent devant des situations plus ou moins dingues, mais on n'envie guère les protagonistes, surtout Françoise. Le style est agréable, on découvre cet envers du décors des riches maisonnées. Ce n'est pas si glorieux. Les ors, les nantis, les manies, les peurs, les méchancetés, tout, vous saurez presque tout. Au final, je suis bien dans ma petite vie. Un livre instructif, mais qui ne dévoile pas grand chose. Tout juste, on peut penser que le temps s'est figé pour certaines professions. Rien ne semble avoir beaucoup évolué dans ces corps de métier tournés vers le bien-être de nos élites sociales. Alors certes, on n'est pas dans du Zola, mais se maintenir la tête droite, hors de l'eau dans ce panier de crabes, faut le faire, avoir les reins solides et les épaules larges.
Au pays des très riches
Son Michel de mari, cuisinier de son état a vu trop grand et leur restaurant en faillite. Il faut faire bouillir la marmite et les voici donc lui, cuisinier et elle, gouvernante chez les nantis, autrement dit, larbins chez les richards. Je vois bien cela dans la bouche de Michel qui ne supporte pas cet état de « basse caste ». Tout ceci grâce à Séraphin, ange gominé, propriétaire d’une agence de placements qui a su voir le potentiel de Françoise. Nous suivons le couple et, surtout, Françoise dans ses tribulations ethnologiques au pays des ultras riches. Michel, quant à lui, fera une immersion œnologique qui les mènera au divorce. Mais revenons à nos plumeaux ! Attention, vous entrez dans la quatrième dimension. Une contrée où « Un bon employé de maison est un employé invisible même quand il est là. » Leçon n°4. Où « Rares sont les pensées intimes, les fantasmes les plus secrets, les penchants inavouables, qu’une gouvernante consciencieuse ne découvre pas. » Leçon n°18. Et oui, le petit personnel voit tout, écoute beaucoup de choses ! Mais bon, il y a des limites « la collaboration courtoise entre patron et employé de maison s’arrête où commence la revendication salariale ». Leçon n° 8 C’est qu’il faut avoir l’échine souple dans ce métier de gouvernante. Accepter d’être corvéable à merci, ne pas avoir de velléité d’indépendance, regarder les patrons vivre leurs vies de nababs, mais ne pas vivre sa propre vie. Comme l’écrit l’auteur : « leur vie s’écoule gentiment, sans eux » Leçon n°23. La leçon n° 29 recadre un peu les choses quant à la domesticité ! Quelle « belle » vitrine ! J’ai ainsi découvert des gens qui ont tout et même beaucoup plus, SAUF l’intelligence du cœur, une bonne éducation et là je ne parle pas de l’instruction ! Le coup du caddy est un des plus grands moments de rigolade, juste à imaginer la scène, bien sûr en y mettant l’accent ! Ce livre est judicieusement conçu. A chaque maison le même rituel. Découverte des patrons, connaissance du milieu, immersion totale dans le microcosme puisque Françoise sera toujours logée, plus ou moins bien, mais logée, fin de la collaboration et pour clore le compte-rendu de mission, une petite leçon pleine d’ironie, de sagesse, de vérités. Une sorte d’anthologie de la gouvernante qui ne tient pas le gouvernail. La description du contrat en CDI de la page 363 est un résumé savoureux de la vie de gouvernante. Véronique Mougin, même si elle pratique l’ironie pour décrire les patrons n’est jamais trop méchante. Pas de vitriol, comme si elle contenait ses émotions, mais une amertume et une rancœur certaines.
Son Michel de mari, cuisinier de son état a vu trop grand et leur restaurant en faillite. Il faut faire bouillir la marmite et les voici donc lui, cuisinier et elle, gouvernante chez les nantis, autrement dit, larbins chez les richards. Je vois bien cela dans la bouche de Michel qui ne supporte pas cet état de « basse caste ». Tout ceci grâce à Séraphin, ange gominé, propriétaire d’une agence de placements qui a su voir le potentiel de Françoise. Nous suivons le couple et, surtout, Françoise dans ses tribulations ethnologiques au pays des ultras riches. Michel, quant à lui, fera une immersion œnologique qui les mènera au divorce. Mais revenons à nos plumeaux ! Attention, vous entrez dans la quatrième dimension. Une contrée où « Un bon employé de maison est un employé invisible même quand il est là. » Leçon n°4. Où « Rares sont les pensées intimes, les fantasmes les plus secrets, les penchants inavouables, qu’une gouvernante consciencieuse ne découvre pas. » Leçon n°18. Et oui, le petit personnel voit tout, écoute beaucoup de choses ! Mais bon, il y a des limites « la collaboration courtoise entre patron et employé de maison s’arrête où commence la revendication salariale ». Leçon n° 8 C’est qu’il faut avoir l’échine souple dans ce métier de gouvernante. Accepter d’être corvéable à merci, ne pas avoir de velléité d’indépendance, regarder les patrons vivre leurs vies de nababs, mais ne pas vivre sa propre vie. Comme l’écrit l’auteur : « leur vie s’écoule gentiment, sans eux » Leçon n°23. La leçon n° 29 recadre un peu les choses quant à la domesticité ! Quelle « belle » vitrine ! J’ai ainsi découvert des gens qui ont tout et même beaucoup plus, SAUF l’intelligence du cœur, une bonne éducation et là je ne parle pas de l’instruction ! Le coup du caddy est un des plus grands moments de rigolade, juste à imaginer la scène, bien sûr en y mettant l’accent ! Ce livre est judicieusement conçu. A chaque maison le même rituel. Découverte des patrons, connaissance du milieu, immersion totale dans le microcosme puisque Françoise sera toujours logée, plus ou moins bien, mais logée, fin de la collaboration et pour clore le compte-rendu de mission, une petite leçon pleine d’ironie, de sagesse, de vérités. Une sorte d’anthologie de la gouvernante qui ne tient pas le gouvernail. La description du contrat en CDI de la page 363 est un résumé savoureux de la vie de gouvernante. Véronique Mougin, même si elle pratique l’ironie pour décrire les patrons n’est jamais trop méchante. Pas de vitriol, comme si elle contenait ses émotions, mais une amertume et une rancœur certaines.
  • ironie
  • amertume
  • ethnologie
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