Pour une communauté humaine et animale. La question de la dignité de l'animal

Par : Laurence Harang

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  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-08214-1
  • EAN9782343082141
  • Date de parution01/02/2016
  • CollectionPour comprendre
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Il est évident que le simple fait d'avoir des obligations envers les animaux n'implique en aucune manière que nous les considérions en "eux-mêmes" c'est-à-dire comme des êtres ayant une "valeur intrinsèque". En effet, nous pourrions contracter des obligations quant au bien-être des animaux dans les laboratoires d'expérimentation — en diminuant leurs souffrances — sans pour autant les considérer comme des êtres ayant une subjectivité propre.
En d'autres termes, il s'agit de s'interroger sur la possibilité de reconnaître à l'animal une dignité comme on reconnaît à l'homme des droits et un statut. De ce fait, reconnaître à l'animal le statut d'être sensible semble impliquer l'idée que ce dernier doit avoir des droits, mais toute la question revient à s'interroger sur l'analogie entre les droits de l'animal et ceux de l'homme. Mais on peut craindre, en vertu de la pluralité des sens conférés à l'animal, une hiérarchie parmi les espèces.
Or, introduire une hiérarchie parmi les êtres vivants, c'est défendre la thèse du spécisme, c'est-à-dire une discrimination selon l'espèce.
Il est évident que le simple fait d'avoir des obligations envers les animaux n'implique en aucune manière que nous les considérions en "eux-mêmes" c'est-à-dire comme des êtres ayant une "valeur intrinsèque". En effet, nous pourrions contracter des obligations quant au bien-être des animaux dans les laboratoires d'expérimentation — en diminuant leurs souffrances — sans pour autant les considérer comme des êtres ayant une subjectivité propre.
En d'autres termes, il s'agit de s'interroger sur la possibilité de reconnaître à l'animal une dignité comme on reconnaît à l'homme des droits et un statut. De ce fait, reconnaître à l'animal le statut d'être sensible semble impliquer l'idée que ce dernier doit avoir des droits, mais toute la question revient à s'interroger sur l'analogie entre les droits de l'animal et ceux de l'homme. Mais on peut craindre, en vertu de la pluralité des sens conférés à l'animal, une hiérarchie parmi les espèces.
Or, introduire une hiérarchie parmi les êtres vivants, c'est défendre la thèse du spécisme, c'est-à-dire une discrimination selon l'espèce.