Poétique et société des couleurs. Essai sur la vie des couleurs entre elles dans l'histoire

Par : Conrad-André Beerli

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  • Nombre de pages298
  • PrésentationBroché
  • Poids0.805 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-8257-0473-3
  • EAN9782825704738
  • Date de parution01/01/1993
  • ÉditeurGeorg (Editeur)

Résumé

Non sans avoir rendu hommage aux vénérables pionniers - Goethe, Runge, Schopenhauer - et salué d'un coup de chapeau les savants très fiers d'avoir "épinglé le papillon" chatoyant et fuyant des couleurs qui sont désormais mesurables en longueurs d'ondes, l'auteur nous introduit dans le monde encore mal étudié des couleurs, vécues, telles que nous les voyons vivre en famille, dans ce jeu de contrastes et de passages qui structure notre environnement, et telles qu'elles nous habitent, nous hantent et nous enchantent. La sensibilité collective à ce langage des couleurs, la donnée sociale de notre temps, est-elle encore celle de nos ancêtres? La polychromie successive des murs d'une cathédrale, récemment analysée, donne les éléments d'une réponse: église jaune, église multicolore, église gris/noire, au gré des époques. Mais mieux vaut encore interroger les peintres, producteurs du "coloris", "cette intelligence des couleurs" toujours nouvelle, bien qu'elle se crée à partir de pigments de tradition parfois millénaire, et qu'elle s'appuie sur les conquêtes de coloristes antérieurs. L'atelier n'est pas une tour d'ivoire: l'artiste exprime - et contribue à susciter - un climat culturel que nous pouvons préciser: Paris sous Saint-Louis, cités gothiques et guerrières, Venise "la byzantine", l'Espagne des mystiques du Carmel, la France romantique où Delacroix, lecteur de Byron, invente sa "couleur qui pense" selon le mot de Baudelaire... Au terme de ce voyage tant soit peu initiatique, le lecteur aura découvert "le temps de la couleur", cet envoûtement qui saura l'abriter du cyclone d'images propagées par les médias - triomphe de l'éphémère en notre fin du XXe siècle.
Non sans avoir rendu hommage aux vénérables pionniers - Goethe, Runge, Schopenhauer - et salué d'un coup de chapeau les savants très fiers d'avoir "épinglé le papillon" chatoyant et fuyant des couleurs qui sont désormais mesurables en longueurs d'ondes, l'auteur nous introduit dans le monde encore mal étudié des couleurs, vécues, telles que nous les voyons vivre en famille, dans ce jeu de contrastes et de passages qui structure notre environnement, et telles qu'elles nous habitent, nous hantent et nous enchantent. La sensibilité collective à ce langage des couleurs, la donnée sociale de notre temps, est-elle encore celle de nos ancêtres? La polychromie successive des murs d'une cathédrale, récemment analysée, donne les éléments d'une réponse: église jaune, église multicolore, église gris/noire, au gré des époques. Mais mieux vaut encore interroger les peintres, producteurs du "coloris", "cette intelligence des couleurs" toujours nouvelle, bien qu'elle se crée à partir de pigments de tradition parfois millénaire, et qu'elle s'appuie sur les conquêtes de coloristes antérieurs. L'atelier n'est pas une tour d'ivoire: l'artiste exprime - et contribue à susciter - un climat culturel que nous pouvons préciser: Paris sous Saint-Louis, cités gothiques et guerrières, Venise "la byzantine", l'Espagne des mystiques du Carmel, la France romantique où Delacroix, lecteur de Byron, invente sa "couleur qui pense" selon le mot de Baudelaire... Au terme de ce voyage tant soit peu initiatique, le lecteur aura découvert "le temps de la couleur", cet envoûtement qui saura l'abriter du cyclone d'images propagées par les médias - triomphe de l'éphémère en notre fin du XXe siècle.