Poésie complète. Licornes et sabliers

Par : Marianne Moore

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages410
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,5 cm × 2,6 cm
  • ISBN2-7143-0859-7
  • EAN9782714308597
  • Date de parution27/04/2004
  • ÉditeurCorti (Editions José)
  • TraducteurThierry Gillyboeuf

Résumé

Selon Marianne Moore, la poésie se doit de créer " une place pour l'authentique ", qui ne peut se trouver que dans le monde et non dans l'individu. Raison pour laquelle, le public, habitué à une poésie plus directement accessible parce que personnelle et intimiste, a pu être durablement dérouté par cette écriture toute en technique, en intellectualisme et en esprit, dont le " fini " fascinait ses pairs. Moore entend pousser le lecteur à accepter la relation entre grand et petit, entre animé et inanimé, entre idéal et objet. Dans la lignée de Pound et Eliot, elle fait de l'art avec de l'art, que ce soit à partir d'objets rares et précieux, de gravures ou de miniatures, d'animaux étranges ou fabuleux. Elle a recours à des rapprochements en apparence incongrus et qui pourtant, par le subterfuge de son écriture, s'imposent comme une évidence. L'introduction d'un humour vivace et éclairé contribue à l'équilibre précaire du poème moorien qui menace à tout moment de s'effondrer et qui, au contraire, affiche une miraculeuse solidité, à la manière de l'improbable pont suspendu de Brooklyn... Etudiante, Marianne Moore présentait la création poétique comme l'art de créer des " hiboux imaginaires dans des forêts imaginaires ". Quelques années plus tard, et l'évolution est significative et instructive, elle concevra la poésie comme un " jardin imaginaire avec de vrais crapauds dedans ".
Selon Marianne Moore, la poésie se doit de créer " une place pour l'authentique ", qui ne peut se trouver que dans le monde et non dans l'individu. Raison pour laquelle, le public, habitué à une poésie plus directement accessible parce que personnelle et intimiste, a pu être durablement dérouté par cette écriture toute en technique, en intellectualisme et en esprit, dont le " fini " fascinait ses pairs. Moore entend pousser le lecteur à accepter la relation entre grand et petit, entre animé et inanimé, entre idéal et objet. Dans la lignée de Pound et Eliot, elle fait de l'art avec de l'art, que ce soit à partir d'objets rares et précieux, de gravures ou de miniatures, d'animaux étranges ou fabuleux. Elle a recours à des rapprochements en apparence incongrus et qui pourtant, par le subterfuge de son écriture, s'imposent comme une évidence. L'introduction d'un humour vivace et éclairé contribue à l'équilibre précaire du poème moorien qui menace à tout moment de s'effondrer et qui, au contraire, affiche une miraculeuse solidité, à la manière de l'improbable pont suspendu de Brooklyn... Etudiante, Marianne Moore présentait la création poétique comme l'art de créer des " hiboux imaginaires dans des forêts imaginaires ". Quelques années plus tard, et l'évolution est significative et instructive, elle concevra la poésie comme un " jardin imaginaire avec de vrais crapauds dedans ".