Poemes Des Iles Qui Marchent

Par : René Philoctète

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  • Nombre de pages98
  • PrésentationBroché
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions13,2 cm × 24,1 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-7427-4114-3
  • EAN9782742741144
  • Date de parution12/03/2003
  • ÉditeurActes Sud

Résumé

" On pourrait enfin signaler ce qu'il y a de tendre et de dérangeant dans la poésie de René Philoctète. A un moment où l'on prend le parti de délocaliser les individus, les discours comme les entreprises, de réduire l'aventure poétique à un jeu formel sans portée ni proposition, la poésie de Philoctète cherche ailleurs sa modernité. Dire je : " moi René Philoctète, poète et citoyen " ; dire de vastes ensembles : Haïti, la Caraïbe, la terre entière. Etre d'un seul tenant, épique et fraternel. C'est dans ce dialogue, dans ce désir d'harmonie que la poésie de Philoctète déploie sa spirale. Résolument éclectique dans sa composition. Ne fuyant nul emprunt et posant, sans cesse, des problèmes chers à l'écriture. Antillanité ; créolisation ; je privé et je collectif ; comment habiter en même temps le français et le créole haïtien ; comment être forme et sens, jeu et réflexion sur la vie ; comment s'assumer dans sa modernité tout en se réclamant d'un lieu et d'une histoire, comment dire l'immédiat et l'intemporel, l'ici et le partout. (...) Le dire est généreux et revendicatif, et l'intention est nette partir du relatif, du local et de l'historique pour tendre à l'absolu. Dire que l'universel est partout, mais refuser d'être de nulle part. Etre une île... qui marche. " L. T. (extrait de la préface)
" On pourrait enfin signaler ce qu'il y a de tendre et de dérangeant dans la poésie de René Philoctète. A un moment où l'on prend le parti de délocaliser les individus, les discours comme les entreprises, de réduire l'aventure poétique à un jeu formel sans portée ni proposition, la poésie de Philoctète cherche ailleurs sa modernité. Dire je : " moi René Philoctète, poète et citoyen " ; dire de vastes ensembles : Haïti, la Caraïbe, la terre entière. Etre d'un seul tenant, épique et fraternel. C'est dans ce dialogue, dans ce désir d'harmonie que la poésie de Philoctète déploie sa spirale. Résolument éclectique dans sa composition. Ne fuyant nul emprunt et posant, sans cesse, des problèmes chers à l'écriture. Antillanité ; créolisation ; je privé et je collectif ; comment habiter en même temps le français et le créole haïtien ; comment être forme et sens, jeu et réflexion sur la vie ; comment s'assumer dans sa modernité tout en se réclamant d'un lieu et d'une histoire, comment dire l'immédiat et l'intemporel, l'ici et le partout. (...) Le dire est généreux et revendicatif, et l'intention est nette partir du relatif, du local et de l'historique pour tendre à l'absolu. Dire que l'universel est partout, mais refuser d'être de nulle part. Etre une île... qui marche. " L. T. (extrait de la préface)