Poémes. Poèmes pour Lola, Sens, plein vent

Par : Michelle Chevrot, Isabelle Picard

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  • Nombre de pages92
  • PrésentationBroché
  • Poids0.125 kg
  • Dimensions15,0 cm × 20,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN2-908350-28-9
  • EAN9782908350289
  • Date de parution01/01/1998
  • CollectionLes Octaviennes
  • ÉditeurPastre Geneviève (Editions)

Résumé

Poèmes pour Lola : Tout ici est pas de loup, parfum, sourdine, buée ferveur, cri muet, durée fugace désir. Michelle Chevrot plonge sa plume dans le silence - neige brûlante - en ayant peur de lui faire du mal, redoutant et cherchant l'audace de la trace. Elle a peut-être choisi le poème parce qu'il est un pays où les mots sont capables de se taire, comme une musique déshabillée. Restent le nœud et la fleur de peau, le visage-rivage perdu, la mémoire qui refuse l'usure - le murmure "des forêts profondes". Sens, plein vent : Ne pas avoir peur de brûler, d'être ici et ailleurs, dans un même espace. Etre partout. "C'est où partout ?". N'être rien mais accueillir tout. Convoiter le clair autant que l'obscur et ne pas dormir, pour jouir de l'instant où l'aube fait l'amour au crépuscule. Voir au pays des aveugles : éprouver la solitude du regard, un peu, beaucoup, souvent, tout le temps - presque... S'y faire, un peu, forcément, comment faire autrement ? Et que faire pour s'y faire ? Écrire, pour rendre le songe réel. Pour frôler, effleurer, caresser sans prendre. Et même si le songe n'a qu'un enfant possible : l'exil, croire encore et toujours que la chair et l'amour sont du même voyage. Lorsqu'Isabelle Picard serre un corps dans ses bras c'est peut-être l'arc en ciel qu'elle embrasse... Nelly LE NORMAND
Poèmes pour Lola : Tout ici est pas de loup, parfum, sourdine, buée ferveur, cri muet, durée fugace désir. Michelle Chevrot plonge sa plume dans le silence - neige brûlante - en ayant peur de lui faire du mal, redoutant et cherchant l'audace de la trace. Elle a peut-être choisi le poème parce qu'il est un pays où les mots sont capables de se taire, comme une musique déshabillée. Restent le nœud et la fleur de peau, le visage-rivage perdu, la mémoire qui refuse l'usure - le murmure "des forêts profondes". Sens, plein vent : Ne pas avoir peur de brûler, d'être ici et ailleurs, dans un même espace. Etre partout. "C'est où partout ?". N'être rien mais accueillir tout. Convoiter le clair autant que l'obscur et ne pas dormir, pour jouir de l'instant où l'aube fait l'amour au crépuscule. Voir au pays des aveugles : éprouver la solitude du regard, un peu, beaucoup, souvent, tout le temps - presque... S'y faire, un peu, forcément, comment faire autrement ? Et que faire pour s'y faire ? Écrire, pour rendre le songe réel. Pour frôler, effleurer, caresser sans prendre. Et même si le songe n'a qu'un enfant possible : l'exil, croire encore et toujours que la chair et l'amour sont du même voyage. Lorsqu'Isabelle Picard serre un corps dans ses bras c'est peut-être l'arc en ciel qu'elle embrasse... Nelly LE NORMAND
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