Plus nature que nature

Pascale Nerber, née dans les années soixante, nous prouve, s'il en était besoin, qu'il ne suffit pas d'être une star de la chanson ou de la télévision pour avoir une vie passionnante. Avec une plume trempée dans le vitriol, un humour qui décape, elle nous raconte tout ce qu'elle a vécu, et c'est tant mieux ! La province confinée dans les apparences, le tohu-bohu de la lac d'Assas, son arrivée en Amérique, sa rencontre avec tous les milieux interlopes : communautés hippies, la drogue et la prostitution. Son mariage avec un jeune avocat new-yorkais, pur produit de la société bourgeoise ; milieu qu'elle n'avait cessé de fuir pendant des années. Puis la naissance des enfants. Le parcours de Pascale Nerber ressemble à une descente vertigineuse sur un toboggan et, si l'on arrive au terme de cette autobiographie, quelque peu étourdi, heureux certes, on se demande malgré tout, si cette femme, que rien ne distingue de milliers d'autres, a réellement vécu une vie aussi mouvementée et pleine de rebondissements ? Dans ce récit rien n'est inventé, car tout vrai.