Planète sexe. Tourismes sexuels, marchandisation et déshumanisdation des corps

Par : Franck Michel

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  • Nombre de pages260
  • PrésentationBroché
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions11,0 cm × 19,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-915129-14-2
  • EAN9782915129144
  • Date de parution01/07/2006
  • CollectionExpression directe
  • ÉditeurHomnisphères

Résumé

Entre le corps-capital de certaines prostituées " de luxe " des pays du Nord et le corps-marchandise des prostituées " de la misère " des pays du Sud et de l'Est, le risque de voir se développer un peu partout sur la planète un tourisme sexuel de masse n'a jamais été aussi grand. Aujourd'hui, le touriste sexuel n'a que l'embarras du choix. Le marché s'étend et se diversifie : une internationalisation de l'offre prostitutionnelle, avec des corps de plus en plus jeunes, entièrement disponibles, aux quatre coins du globe.
Touristiquement parlant, un pays se vend mieux lorsqu'il vend bien ses femmes. La femme fantasmée est d'abord vendue en quadrichromie sur les couvertures de brochures pour aguicher le voyageur, avant d'être (re)vendue sur son lieu d'existence ou plutôt de travail. Hypocrisie d'un système de valeurs fondé sur la consommation de biens à outrance, un système du tout-business où les biens à consommer sont des êtres humains.
Avatar du capitalisme sauvage, le tourisme sexuel prospère sur les décombres des désillusions du " développement " et du " progrès " et s'apparente bien souvent à une véritable invasion du Sud par le Nord. Il permet aux Occidentaux qui ont, ici ou là, perdu la bataille de la colonisation, de reprendre pied dans leurs anciennes (et nouvelles) possessions, avec une conquête en vue : celle des corps.
Entre le corps-capital de certaines prostituées " de luxe " des pays du Nord et le corps-marchandise des prostituées " de la misère " des pays du Sud et de l'Est, le risque de voir se développer un peu partout sur la planète un tourisme sexuel de masse n'a jamais été aussi grand. Aujourd'hui, le touriste sexuel n'a que l'embarras du choix. Le marché s'étend et se diversifie : une internationalisation de l'offre prostitutionnelle, avec des corps de plus en plus jeunes, entièrement disponibles, aux quatre coins du globe.
Touristiquement parlant, un pays se vend mieux lorsqu'il vend bien ses femmes. La femme fantasmée est d'abord vendue en quadrichromie sur les couvertures de brochures pour aguicher le voyageur, avant d'être (re)vendue sur son lieu d'existence ou plutôt de travail. Hypocrisie d'un système de valeurs fondé sur la consommation de biens à outrance, un système du tout-business où les biens à consommer sont des êtres humains.
Avatar du capitalisme sauvage, le tourisme sexuel prospère sur les décombres des désillusions du " développement " et du " progrès " et s'apparente bien souvent à une véritable invasion du Sud par le Nord. Il permet aux Occidentaux qui ont, ici ou là, perdu la bataille de la colonisation, de reprendre pied dans leurs anciennes (et nouvelles) possessions, avec une conquête en vue : celle des corps.