Pitre-Chevalier (1812-1863). Publiciste mondain
1e édition

Par : Jean-Louis Mongin

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  • Nombre de pages338
  • PrésentationBroché
  • Poids0.564 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,1 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-36058-096-5
  • EAN9782360580965
  • Date de parution30/03/2022
  • CollectionLes Papiers du Rocambole
  • ÉditeurENCRAGE DISTRIB

Résumé

C'est bien contre vents et marées que Pitre-Chevalier sut naviguer à travers cet extraordinaire demi-siècle qui ne compta pas moins de trois rois, deux empereurs et une République. De son vivant, ses études sur la Bretagne furent des références souvent exploitées par les sociétés savantes et la presse. Mais hélas, dès le début du XXe siècle, on trouva son travail imprécis, lacunaire, plus anecdotique et pittoresque que rigoureux.
Aussi, l'homme et ses oeuvres tombèrent-ils très rapidement dans l'oubli. N'est-il pas juste de vouloir réhabiliter cette figure parisienne, qui fut à bien des égards assez déconcertante ? Comment comprendre en effet ce bourgeois parvenu et pourtant directeur d'un journal destiné à une classe populaire qui n'était plus la sienne ? Que penser de cette plume, indubitablement facile et infatigable, qui ne permit pas à son propriétaire d'atteindre la véritable renommée littéraire ? Pourquoi cet indéfectible amoureux de la Bretagne, s'enticha-t-il d'un village de la côte normande ? Finalement, faut-il accorder foi à certains contemporains qui lui reprochèrent d'avoir abandonné et renié la noble cause littéraire et désintéressée au profit d'une médiocre industrie journalistique, outrageusement lucrative ? Pitre, bien que Chevalier, était-il absolument sans reproche ?
C'est bien contre vents et marées que Pitre-Chevalier sut naviguer à travers cet extraordinaire demi-siècle qui ne compta pas moins de trois rois, deux empereurs et une République. De son vivant, ses études sur la Bretagne furent des références souvent exploitées par les sociétés savantes et la presse. Mais hélas, dès le début du XXe siècle, on trouva son travail imprécis, lacunaire, plus anecdotique et pittoresque que rigoureux.
Aussi, l'homme et ses oeuvres tombèrent-ils très rapidement dans l'oubli. N'est-il pas juste de vouloir réhabiliter cette figure parisienne, qui fut à bien des égards assez déconcertante ? Comment comprendre en effet ce bourgeois parvenu et pourtant directeur d'un journal destiné à une classe populaire qui n'était plus la sienne ? Que penser de cette plume, indubitablement facile et infatigable, qui ne permit pas à son propriétaire d'atteindre la véritable renommée littéraire ? Pourquoi cet indéfectible amoureux de la Bretagne, s'enticha-t-il d'un village de la côte normande ? Finalement, faut-il accorder foi à certains contemporains qui lui reprochèrent d'avoir abandonné et renié la noble cause littéraire et désintéressée au profit d'une médiocre industrie journalistique, outrageusement lucrative ? Pitre, bien que Chevalier, était-il absolument sans reproche ?