Pistolets de poche. Petites armes et grandes affaires au XIXe siècle

Par : Jean-Pierre Bastié

Formats :

    • Nombre de pages174
    • PrésentationRelié
    • Poids1.032 kg
    • Dimensions22,4 cm × 28,8 cm × 1,8 cm
    • ISBN978-2-7268-9662-4
    • EAN9782726896624
    • Date de parution01/11/2013
    • ÉditeurETAI

    Résumé

    Le 16 mars 1914, Henriette Caillaux, épouse du ministre des Finances du cabinet Doumergue, attend Gaston Calmette dans les locaux du Figaro. Auteur d'une campagne de presse infamante contre l'époux de Mme Caillaux, le journaliste ne sait pas encore qu'il va mourir. Dès l'arrivée de Calmette, Mme Caillaux est introduite dans son bureau et après quelques échanges verbaux aussi vifs que définitifs, elle l'abat, vidant sur le journaliste le chargeur de son petit automatique.
    Au milieu du XIXe siècle, la libéralisation des pistolets de poche a créé un véritable engouement pour ces armes, inaccessible jusque-là au vulgaire quidam. Pendant près de cent ans les pistolets de poche suivront l'évolution de l'armement portatif. Ils se déclineront de toutes les façons, coup de poing, poivrières, revolver harmonica... L'arme de poche deviendra un élément du quotidien, logé dans les replis de l'habit entre montre à gousset et étui à cigares.
    Destinées à la défense de l'individu, ces armes serviront aussi parfois à venger dans le sang l'honneur perdu d'une grande bourgeoise ou d'une fille des rues.
    Le 16 mars 1914, Henriette Caillaux, épouse du ministre des Finances du cabinet Doumergue, attend Gaston Calmette dans les locaux du Figaro. Auteur d'une campagne de presse infamante contre l'époux de Mme Caillaux, le journaliste ne sait pas encore qu'il va mourir. Dès l'arrivée de Calmette, Mme Caillaux est introduite dans son bureau et après quelques échanges verbaux aussi vifs que définitifs, elle l'abat, vidant sur le journaliste le chargeur de son petit automatique.
    Au milieu du XIXe siècle, la libéralisation des pistolets de poche a créé un véritable engouement pour ces armes, inaccessible jusque-là au vulgaire quidam. Pendant près de cent ans les pistolets de poche suivront l'évolution de l'armement portatif. Ils se déclineront de toutes les façons, coup de poing, poivrières, revolver harmonica... L'arme de poche deviendra un élément du quotidien, logé dans les replis de l'habit entre montre à gousset et étui à cigares.
    Destinées à la défense de l'individu, ces armes serviront aussi parfois à venger dans le sang l'honneur perdu d'une grande bourgeoise ou d'une fille des rues.