Pierre II du Brésil. Un empereur républicain

Par : Guy Gauthier

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-343-14037-7
  • EAN9782343140377
  • Date de parution27/02/2018
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Pierre II (Dom Pedro II) du Brésil fut l'un des personnages les plus populaires du XIXe siècle. Ami de la France, de Lamartine, d'Hugo, de Jules Verne ou de Pasteur, il régna sur le Brésil de 1840 à 1889 et fit de son pays la première grande démocratie de l'Amérique latine. Homme de lettres et de sciences, il regrettait que sa naissance l'ait empêché d'être enseignant ou professeur de faculté. Humaniste, abolitionniste, toujours en recherche du consensus et des majorités d'idées, il appréciait peu les divisions partisanes.
Catholique mais fils d'un père qui fut grand maître de la franc-maçonnerie brésilienne, il travailla à la coexistence fraternelle des catholiques et des francs-maçons, s'attirant pour cela les foudres du Saint-Siège. On affirme qu'il fut renversé pour avoir aboli l'esclavage. En réalité, les causes de sa chute furent diverses : maladie, immense lassitude, opposition des catholiques ultramontains, rejet par les classes dirigeantes de son héritière Isabelle, opposition de l'armée à un monarque trop pacifique.
Lorsqu'il mourut à Paris en 1891, la IIIe République lui fit des obsèques solennelles. Son corps fut rapatrié plus tard au Brésil où le peuple, aujourd'hui encore, le considère comme le plus grand homme du pays depuis l'indépendance.
Pierre II (Dom Pedro II) du Brésil fut l'un des personnages les plus populaires du XIXe siècle. Ami de la France, de Lamartine, d'Hugo, de Jules Verne ou de Pasteur, il régna sur le Brésil de 1840 à 1889 et fit de son pays la première grande démocratie de l'Amérique latine. Homme de lettres et de sciences, il regrettait que sa naissance l'ait empêché d'être enseignant ou professeur de faculté. Humaniste, abolitionniste, toujours en recherche du consensus et des majorités d'idées, il appréciait peu les divisions partisanes.
Catholique mais fils d'un père qui fut grand maître de la franc-maçonnerie brésilienne, il travailla à la coexistence fraternelle des catholiques et des francs-maçons, s'attirant pour cela les foudres du Saint-Siège. On affirme qu'il fut renversé pour avoir aboli l'esclavage. En réalité, les causes de sa chute furent diverses : maladie, immense lassitude, opposition des catholiques ultramontains, rejet par les classes dirigeantes de son héritière Isabelle, opposition de l'armée à un monarque trop pacifique.
Lorsqu'il mourut à Paris en 1891, la IIIe République lui fit des obsèques solennelles. Son corps fut rapatrié plus tard au Brésil où le peuple, aujourd'hui encore, le considère comme le plus grand homme du pays depuis l'indépendance.