Tombé en défaveur, Corneille n'est plus aujourd'hui, pour la critique, qu'un Romain pétri de stoïcisme égaré au milieu du Grand Siècle. Ne demeurent que quatre ou cinq chefs-d'œuvre qui mettent en scène les désirs du cœur humain contrariés par les aléas de la vie, comme si le tragique cornélien repoussait l'amour au nom du devoir dans une orgueilleuse quête de la perfection.
Tout change quand on lit François de Sales. Il propose à l'homme la grandeur de la générosité dont la source n'est plus le stoïcisme des Anciens, mais la foi en un Dieu qui crée l'homme à son image. Le désir d'héroïsme devient ici imitation d'un Dieu-Père.
En croisant les lectures, l'auteur, en des pages lumineuses, visite autrement le théâtre de Corneille et découvre un homme d'avant les Lumières, un croyant que ne tente aucune révolte. Son théâtre retrouve ici logique et cohérence, comme ses personnages vérité et humanité. La générosité salésienne explique la grandeur cornélienne.
Tombé en défaveur, Corneille n'est plus aujourd'hui, pour la critique, qu'un Romain pétri de stoïcisme égaré au milieu du Grand Siècle. Ne demeurent que quatre ou cinq chefs-d'œuvre qui mettent en scène les désirs du cœur humain contrariés par les aléas de la vie, comme si le tragique cornélien repoussait l'amour au nom du devoir dans une orgueilleuse quête de la perfection.
Tout change quand on lit François de Sales. Il propose à l'homme la grandeur de la générosité dont la source n'est plus le stoïcisme des Anciens, mais la foi en un Dieu qui crée l'homme à son image. Le désir d'héroïsme devient ici imitation d'un Dieu-Père.
En croisant les lectures, l'auteur, en des pages lumineuses, visite autrement le théâtre de Corneille et découvre un homme d'avant les Lumières, un croyant que ne tente aucune révolte. Son théâtre retrouve ici logique et cohérence, comme ses personnages vérité et humanité. La générosité salésienne explique la grandeur cornélienne.