Phare d'eau

Par : Jean-Paul Gavard-Perret

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  • Nombre de pages140
  • PrésentationBroché
  • Poids0.187 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN2-494015-06-5
  • EAN9782494015067
  • Date de parution04/11/2002
  • ÉditeurCONSTELLATIONS

Résumé

"Ecrire ne défait nulle emprise. Envie d'être pourtant, comme le rappelle l'ange dit "gardien" et frémissant d'une jouissance longtemps tenue sous la peau. Face à la sensation d'être rien, un corps prend la parole. Et ce, au nom d'un manque de père caché derrière une mère nourrissante bien en chair devenue dévorante et lumineuse mater. Ce qui ne peut que sourdement la déprimer. Quant à celui qui suit, son moi désormais troué se réalise sur le plan du fantasme qui au besoin ouvre à la création, à l'intellectualisation, à la déviance ou au suicide.
Mémoire de la chair du corps du père presque absent, mémoire du corps de mère dissous. Celui des amantes engendre des doubles. Désiré, un tel sujet révèle l'objet perdu, le représente. Retour à une mère vivante revendiquant une jouissance dont elle s'est privée. Le fils s'entend dire oui mais le non est à l'intérieur. L'analyse logique n'a pas de prise. Trous de silence, interdits, dans le discours où le "ma" ment.
Comment rejouer le deux ? Le masculin s'étonne devant le féminin. L'inverse est vrai aussi. Est-ce là brouiller les pistes ? "
"Ecrire ne défait nulle emprise. Envie d'être pourtant, comme le rappelle l'ange dit "gardien" et frémissant d'une jouissance longtemps tenue sous la peau. Face à la sensation d'être rien, un corps prend la parole. Et ce, au nom d'un manque de père caché derrière une mère nourrissante bien en chair devenue dévorante et lumineuse mater. Ce qui ne peut que sourdement la déprimer. Quant à celui qui suit, son moi désormais troué se réalise sur le plan du fantasme qui au besoin ouvre à la création, à l'intellectualisation, à la déviance ou au suicide.
Mémoire de la chair du corps du père presque absent, mémoire du corps de mère dissous. Celui des amantes engendre des doubles. Désiré, un tel sujet révèle l'objet perdu, le représente. Retour à une mère vivante revendiquant une jouissance dont elle s'est privée. Le fils s'entend dire oui mais le non est à l'intérieur. L'analyse logique n'a pas de prise. Trous de silence, interdits, dans le discours où le "ma" ment.
Comment rejouer le deux ? Le masculin s'étonne devant le féminin. L'inverse est vrai aussi. Est-ce là brouiller les pistes ? "
Trois faces du nom
Jean-Paul Gavard-Perret
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Jean-Paul Gavard-Perret
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