Peut-on croire les scientifiques engagés ?. Le cas des chercheurs en éducation

Par : Guy Lapostolle

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  • Nombre de pages81
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions15,2 cm × 22,8 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-924801-55-0
  • EAN9782924801550
  • Date de parution14/07/2022
  • ÉditeurCursus Universitaires

Résumé

Les chercheurs en sciences de l'homme et de la société ont vocation à éclairer les membres d'une société, que ceux-ci se présentent comme de simples citoyens, des professionnels de tel ou tel secteur, des usagers de tel ou tel service ou encore des responsables politiques. Les sciences de l'homme et de la société sont nées avec ce dessein d'être réflexives, de renvoyer à la société une image de son fonctionnement, mais aussi d'avoir des retombées pratiques bénéfiques.
Rien de plus naturel à ce qu'elles portent bien au-delà des frontières de la communauté scientifique. Elles font d'ailleurs autorité dans l'espace public et auprès des politiques. Cependant, les chercheurs, lorsqu'ils prennent la parole dans les médias, lorsqu'ils s'engagent dans l'espace public ou politiquement, vont bien souvent au-delà de ce que leurs travaux les autorisent à dire. L'enjeu de cette réflexion n'est pas de savoir s'ils le font de manière délibérée, encore moins de porter un quelconque jugement moral.
Il s'agit simplement d'apporter un éclairage sur les conditions et les limites de la pertinence de leurs engagements publics et politiques. Il s'agit surtout de tenter de mettre en lumière quelques-unes des précautions qui pourraient être raisonnablement prises afin de limiter les conséquences parfois malheureuses de leurs interventions. Notre étude sera en grande partie étayée par une observation des chercheurs qui traitent des grands problèmes de l'éducation.
Les chercheurs en sciences de l'homme et de la société ont vocation à éclairer les membres d'une société, que ceux-ci se présentent comme de simples citoyens, des professionnels de tel ou tel secteur, des usagers de tel ou tel service ou encore des responsables politiques. Les sciences de l'homme et de la société sont nées avec ce dessein d'être réflexives, de renvoyer à la société une image de son fonctionnement, mais aussi d'avoir des retombées pratiques bénéfiques.
Rien de plus naturel à ce qu'elles portent bien au-delà des frontières de la communauté scientifique. Elles font d'ailleurs autorité dans l'espace public et auprès des politiques. Cependant, les chercheurs, lorsqu'ils prennent la parole dans les médias, lorsqu'ils s'engagent dans l'espace public ou politiquement, vont bien souvent au-delà de ce que leurs travaux les autorisent à dire. L'enjeu de cette réflexion n'est pas de savoir s'ils le font de manière délibérée, encore moins de porter un quelconque jugement moral.
Il s'agit simplement d'apporter un éclairage sur les conditions et les limites de la pertinence de leurs engagements publics et politiques. Il s'agit surtout de tenter de mettre en lumière quelques-unes des précautions qui pourraient être raisonnablement prises afin de limiter les conséquences parfois malheureuses de leurs interventions. Notre étude sera en grande partie étayée par une observation des chercheurs qui traitent des grands problèmes de l'éducation.