Peter Beard

Par : Peter Beard

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  • Nombre de pages770
  • PrésentationRelié
  • Poids4.935 kg
  • Dimensions24,0 cm × 34,7 cm × 6,0 cm
  • ISBN978-3-8365-3088-0
  • EAN9783836530880
  • Date de parution04/10/2013
  • ÉditeurTaschen
  • AuteurOwen Edwards
  • InterviewerSteven M L Aronson
  • TraducteurHenriette Zeltner
  • TraducteurClaire Le Breton

Résumé

Photographe, collectionneur, diariste et écrivain, Peter Beard a fait de sa vie une oeuvre d'art ; les journaux intimes illustrés qu'il commence à tenir dans sa jeunesse se changent progressivement en oeuvres d'art, valant à l'artiste une place centrale dans le monde de l'art international. Francis Bacon s'en est servi comme modèle et Salvador Dalí, comme toile ; il a écrit des journaux intimes avec Andy Warhol, est parti en tournée avec Truman Capote et les Rolling Stones.
Photographe de mode, il a aussi bien emmené des stars de Vogue, comme Veruschka, en Afrique que ramené de nouveaux mannequins avec lui aux Etats-Unis, comme Iman. Après avoir passé un temps conséquent au Kenya et s'être lié d'amitié avec l'auteur Isak Dinesen (Karen Blixen) au début des années 1960, Beard acheta des terres à côté des siennes. Il assista ainsi aux prémices de l'explosion démographique au Kenya, qui mit en péril les ressources limitées du pays et perturba la vie de la faune, notamment celle des éléphants du Tsavo, décimés par la famine, qui meurent alors par dizaines de milliers sur des terres nues dont les arbres ont été mangés.
Il témoigne de ce qu'il voit - dans son journal, dans ses photographies et ses collages. Il navigue à contre-courant en publiant des recueils uniques et parfois choquants de ce travail de témoin. Les cadavres n'y étaient pas recouverts, les faits relatés avec précision, parfois tapés à la machine, le plus souvent rédigés à la main. Beard utilise ses clichés comme des toiles de fond sur lesquelles il superpose feuilles de liaison, tickets, billets, cartes postales, objets trouvés, coupures de presse, palimpseste qu'il orne ensuite de sa petite écriture méticuleuse et décorative, de dessins inspirés des grands maîtres, et utilise souvent du sang animal comme pigment.
En 2006, TASCHEN a publié le livre qui en est venu à définir son oeuvre, signé par l'artiste en personne et édité en deux volumes. Le premier tirage a été épuisé en quelques semaines pour devenir un objet de collection très recherché. Aujourd'hui ce livre qui était introuvable est disponible en un seul volume, une élégante édition reliée, révisée par Nejma Beard, qui y a ajouté de nouveaux clichés jusqu'alors inédits.
Photographe, collectionneur, diariste et écrivain, Peter Beard a fait de sa vie une oeuvre d'art ; les journaux intimes illustrés qu'il commence à tenir dans sa jeunesse se changent progressivement en oeuvres d'art, valant à l'artiste une place centrale dans le monde de l'art international. Francis Bacon s'en est servi comme modèle et Salvador Dalí, comme toile ; il a écrit des journaux intimes avec Andy Warhol, est parti en tournée avec Truman Capote et les Rolling Stones.
Photographe de mode, il a aussi bien emmené des stars de Vogue, comme Veruschka, en Afrique que ramené de nouveaux mannequins avec lui aux Etats-Unis, comme Iman. Après avoir passé un temps conséquent au Kenya et s'être lié d'amitié avec l'auteur Isak Dinesen (Karen Blixen) au début des années 1960, Beard acheta des terres à côté des siennes. Il assista ainsi aux prémices de l'explosion démographique au Kenya, qui mit en péril les ressources limitées du pays et perturba la vie de la faune, notamment celle des éléphants du Tsavo, décimés par la famine, qui meurent alors par dizaines de milliers sur des terres nues dont les arbres ont été mangés.
Il témoigne de ce qu'il voit - dans son journal, dans ses photographies et ses collages. Il navigue à contre-courant en publiant des recueils uniques et parfois choquants de ce travail de témoin. Les cadavres n'y étaient pas recouverts, les faits relatés avec précision, parfois tapés à la machine, le plus souvent rédigés à la main. Beard utilise ses clichés comme des toiles de fond sur lesquelles il superpose feuilles de liaison, tickets, billets, cartes postales, objets trouvés, coupures de presse, palimpseste qu'il orne ensuite de sa petite écriture méticuleuse et décorative, de dessins inspirés des grands maîtres, et utilise souvent du sang animal comme pigment.
En 2006, TASCHEN a publié le livre qui en est venu à définir son oeuvre, signé par l'artiste en personne et édité en deux volumes. Le premier tirage a été épuisé en quelques semaines pour devenir un objet de collection très recherché. Aujourd'hui ce livre qui était introuvable est disponible en un seul volume, une élégante édition reliée, révisée par Nejma Beard, qui y a ajouté de nouveaux clichés jusqu'alors inédits.
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