Penser le "petit" de l'Antiquité au premier XXe siècle. Approches textuelles et pratiques de la miniaturisation artistique

Par : Sophie Duhem, Estelle Galbois, Anne Perrin Khelissa
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.598 kg
  • Dimensions17,5 cm × 25,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-84975-430-6
  • EAN9782849754306
  • Date de parution25/05/2017
  • CollectionVaria
  • ÉditeurFage Editions

Résumé

Les manifestations matérielles d'une fascination séculaire pour les formes, les images et les objets minuscules sont nombreuses : des statuettes tanagréennes aux gravures en petit de Stefano della Bella, des microarchitectures sculptées des édifices gothiques aux objets de vertu de la bonne société du XVIIIe siècle, des créatures lilliputiennes de la littérature enfantine aux automates scientifiques que généralise le siècle industriel, etc.
Mais rares sont les sources historiques qui permettent d'en comprendre les fondements culturels. Alors que les écrits considèrent habituellement le "petit" dans son rapport hiérarchique avec le "grand", l'étude des consommations des oeuvres de taille infime atteste un ensemble de qualités pratiques, symboliques et artistiques (maniabilité, mobilité, économie, pauvreté, préciosité, minutie, joliesse, étrangeté, etc.), qui dessinent les contours d'une catégorie conceptuelle et esthétique à part entière.
Tantôt réduction d'échelle d'un modèle de plus grandes dimensions, tantôt création autonome régie par des critères spécifiques, la miniaturisation s'appuie sur un ensemble de justifications, d'usages et d'appréciations que le présent ouvrage éclaire à la lumière d'oeuvres et de textes originaux. Issu d'un colloque international qui a rassemblé à l'université de Toulouse —Jean Jaurès les 1 et 2 octobre 2015 des spécialistes d'histoire, d'histoire de l'art et de littérature, ce livre est l'exploration inattendue d'un aspect de la création artistique souvent minimisée.
Les manifestations matérielles d'une fascination séculaire pour les formes, les images et les objets minuscules sont nombreuses : des statuettes tanagréennes aux gravures en petit de Stefano della Bella, des microarchitectures sculptées des édifices gothiques aux objets de vertu de la bonne société du XVIIIe siècle, des créatures lilliputiennes de la littérature enfantine aux automates scientifiques que généralise le siècle industriel, etc.
Mais rares sont les sources historiques qui permettent d'en comprendre les fondements culturels. Alors que les écrits considèrent habituellement le "petit" dans son rapport hiérarchique avec le "grand", l'étude des consommations des oeuvres de taille infime atteste un ensemble de qualités pratiques, symboliques et artistiques (maniabilité, mobilité, économie, pauvreté, préciosité, minutie, joliesse, étrangeté, etc.), qui dessinent les contours d'une catégorie conceptuelle et esthétique à part entière.
Tantôt réduction d'échelle d'un modèle de plus grandes dimensions, tantôt création autonome régie par des critères spécifiques, la miniaturisation s'appuie sur un ensemble de justifications, d'usages et d'appréciations que le présent ouvrage éclaire à la lumière d'oeuvres et de textes originaux. Issu d'un colloque international qui a rassemblé à l'université de Toulouse —Jean Jaurès les 1 et 2 octobre 2015 des spécialistes d'histoire, d'histoire de l'art et de littérature, ce livre est l'exploration inattendue d'un aspect de la création artistique souvent minimisée.