Peindre et dire les passions. La gestuelle baroque aux XVIIe et XVIIIe siècles
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- Nombre de pages204
- PrésentationRelié
- Poids1.145 kg
- Dimensions21,5 cm × 28,0 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-915410-28-0
- EAN9782915410280
- Date de parution15/03/2007
- ÉditeurAlain Piazzola (Editions)
- PréfacierJean-Marc Olivesi
Résumé
A partir d'un choix de tableaux français et italiens, pour la plupart issus des collections du musée Fesch d'Ajaccio, Nicole Rouillé nous propose une approche originale de la Rhétorique gestuelle aux XVIIe et XVIIIe siècles, et apporte ainsi sa contribution à cette "découverte du continent baroque" qui séduit les chercheurs depuis la première moitié du XXe siècle. La composition, les postures, les gestes, les physionomies, en résumé l'ensemble des choix du peintre ne sauraient reposer sur sa seule inspiration. Une judicieuse mise en rapport des traités de l'époque, fréquemment cités tout au long de l'ouvrage, avec les tableaux étudiés, permet de rendre compte de façon évidente que les choix du peintre s'inscrivent pleinement dans une esthétique du geste, du mouvement, de la mise en scène... Mais pour appréhender totalement ce sujet, on ne saurait le limiter à la peinture, bien trop liée aux arts de la scène, à l'éloquence. Jean-Marc Olivesi rappelle dans sa préface que cette période "lie la théologie, l'esthétique et la rhétorique aux différents arts, articulés de manière quasi dialectique". C'est en élargissant son propos que Nicole Rouillé rend sa démonstration plus probante. Ainsi la célèbre formule de Nicolas Poussin, Moy qui fait profession des choses muettes, ne saurait faire oublier tout ce que la peinture doit au "corps éloquent".
A partir d'un choix de tableaux français et italiens, pour la plupart issus des collections du musée Fesch d'Ajaccio, Nicole Rouillé nous propose une approche originale de la Rhétorique gestuelle aux XVIIe et XVIIIe siècles, et apporte ainsi sa contribution à cette "découverte du continent baroque" qui séduit les chercheurs depuis la première moitié du XXe siècle. La composition, les postures, les gestes, les physionomies, en résumé l'ensemble des choix du peintre ne sauraient reposer sur sa seule inspiration. Une judicieuse mise en rapport des traités de l'époque, fréquemment cités tout au long de l'ouvrage, avec les tableaux étudiés, permet de rendre compte de façon évidente que les choix du peintre s'inscrivent pleinement dans une esthétique du geste, du mouvement, de la mise en scène... Mais pour appréhender totalement ce sujet, on ne saurait le limiter à la peinture, bien trop liée aux arts de la scène, à l'éloquence. Jean-Marc Olivesi rappelle dans sa préface que cette période "lie la théologie, l'esthétique et la rhétorique aux différents arts, articulés de manière quasi dialectique". C'est en élargissant son propos que Nicole Rouillé rend sa démonstration plus probante. Ainsi la célèbre formule de Nicolas Poussin, Moy qui fait profession des choses muettes, ne saurait faire oublier tout ce que la peinture doit au "corps éloquent".