Paul Morand. Au Seul Souci De Voyager
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- Nombre de pages230
- PrésentationBroché
- Poids0.465 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
- ISBN2-910491-12-9
- EAN9782910491123
- Date de parution19/06/2001
- Collectionvoyager avec...
- ÉditeurLa Quinzaine Litteraire
Résumé
" Du plus loin qu'il m'en souvienne, toujours cette envie d'être ailleurs, implacable, tenace comme une lésion, et les atlas toujours grand ouverts ", écrit Paul Morand en 1926. Jusqu'à la fin de sa vie, ce goût ne se démentira pas. De son premier voyage en Angleterre, en 1908 - Londres ou sa " première expérience des chemins du monde " -, à ses ultimes séjours en Tunisie, en Sicile, à Jersey l'année même de sa mort, 1976, Morand n'a cessé de hanter de nouveaux horizons, amoureux du mouvement plus que du voyage, précise-t-il : " Je n'aurai pas honte de ma vie tant qu'elle sera mobile ". C'est d'abord la carrière diplomatique qui lui fournira l'occasion de séjourner à Londres (1914-1916), de passer un an à Rome, dix-huit mois à Madrid, de découvrir Moscou en 1923, Bangkok en 1925, et beaucoup plus tard Bucarest. Avec sa femme Hélène Soutzo, épousée en 1927, Morand parcourra le globe. Ce seront de fréquents et parfois longs voyages en Afrique, en Amérique du sud, à New York, en Egypte et en Palestine, des croisières en Méditerranée, aux Antilles, aux Caraïbes. Souvent, ces voyages aboutiront à des livres.
C'est la conjonction de sa passion du mouvement et de l'extrême acuité de son regard de " parfait observateur tranquille ", comme le qualifie Michel Bulteau, qui donne aux récits de voyage de Paul Morand une qualité et un pouvoir de séduction exceptionnels. Un regard d'aigle, un sens du détail signifiant, une plume acérée, une capacité à saisir en quelques phrases sèches, en une formule brillante et indémodable, la spécificité d'un lieu à un moment donné - quel écrivain français aura su rendre New York d'une manière aussi juste - font de Morand un témoin irremplaçable.
Michel Bulteau a choisi d'évoquer sur le mode chronologique ce Paul Morand voyageur au talent incontesté. Les portraits de villes - Londres, New York, Bucarest - alternent avec les principaux " raids " de Morand sur les différents continents, évoqués dans ses livres les plus célèbres, Rien que la terre, Paris-Tombouctou, Air indien ou Hiver caraïbe. Mais cette anthologie se trouve enrichie par la republication de textes rares : Conseils pour voyager sans argent (1930), Route de Paris à la Méditerranée (1931), Vevey (1955) ainsi que la première partie du Carnet de Venise (1975).
" Du plus loin qu'il m'en souvienne, toujours cette envie d'être ailleurs, implacable, tenace comme une lésion, et les atlas toujours grand ouverts ", écrit Paul Morand en 1926. Jusqu'à la fin de sa vie, ce goût ne se démentira pas. De son premier voyage en Angleterre, en 1908 - Londres ou sa " première expérience des chemins du monde " -, à ses ultimes séjours en Tunisie, en Sicile, à Jersey l'année même de sa mort, 1976, Morand n'a cessé de hanter de nouveaux horizons, amoureux du mouvement plus que du voyage, précise-t-il : " Je n'aurai pas honte de ma vie tant qu'elle sera mobile ". C'est d'abord la carrière diplomatique qui lui fournira l'occasion de séjourner à Londres (1914-1916), de passer un an à Rome, dix-huit mois à Madrid, de découvrir Moscou en 1923, Bangkok en 1925, et beaucoup plus tard Bucarest. Avec sa femme Hélène Soutzo, épousée en 1927, Morand parcourra le globe. Ce seront de fréquents et parfois longs voyages en Afrique, en Amérique du sud, à New York, en Egypte et en Palestine, des croisières en Méditerranée, aux Antilles, aux Caraïbes. Souvent, ces voyages aboutiront à des livres.
C'est la conjonction de sa passion du mouvement et de l'extrême acuité de son regard de " parfait observateur tranquille ", comme le qualifie Michel Bulteau, qui donne aux récits de voyage de Paul Morand une qualité et un pouvoir de séduction exceptionnels. Un regard d'aigle, un sens du détail signifiant, une plume acérée, une capacité à saisir en quelques phrases sèches, en une formule brillante et indémodable, la spécificité d'un lieu à un moment donné - quel écrivain français aura su rendre New York d'une manière aussi juste - font de Morand un témoin irremplaçable.
Michel Bulteau a choisi d'évoquer sur le mode chronologique ce Paul Morand voyageur au talent incontesté. Les portraits de villes - Londres, New York, Bucarest - alternent avec les principaux " raids " de Morand sur les différents continents, évoqués dans ses livres les plus célèbres, Rien que la terre, Paris-Tombouctou, Air indien ou Hiver caraïbe. Mais cette anthologie se trouve enrichie par la republication de textes rares : Conseils pour voyager sans argent (1930), Route de Paris à la Méditerranée (1931), Vevey (1955) ainsi que la première partie du Carnet de Venise (1975).