Paul Chenavard. Le Peintre Et Le Prophete

Par : Collectif

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  • Nombre de pages135
  • PrésentationBroché
  • Poids0.865 kg
  • Dimensions23,5 cm × 29,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-7118-4035-2
  • EAN9782711840359
  • Date de parution06/06/2000
  • ÉditeurRMN

Résumé

Ami de Delacroix, de Nerval, de Meissonier, de Courbet, Paul Chenavard (Lyon, 1807-Paris, 1895) fut lié à tous les cercles du romantisme. Il fréquenta les milieux les plus divers : les poètes (Baudelaire, Musset), les critiques d'art (Théophile Gautier, Champfleury), les philosophes (Edgar Quinet, Hegel)... Ceux qui l'ont connu ont surtout mis l'accent sur sa conversation éblouissante et sa propension à diffuser des prophéties pessimistes. Ce qui a contribué à faire sombrer le peintre dans l'oubli ou le mépris. De son œuvre, on a trop souvent retenu les formules assassines de Baudelaire : l'art de Chenavard est " un art plastique qui a la prétention de remplacer le livre, c'est-à-dire de rivaliser avec l'imprimerie pour enseigner l'histoire, la morale et la philosophie. [...] Chenavard n'est pas un peintre. [...] Le cerveau de Chenavard ressemble à la ville de Lyon ; il est brumeux, fuligineux ". (L'Art philosophique) Pourtant, Chenavard fut un grand peintre d'histoire, un artiste majeur des années 1830-1850. Après avoir peint d'immenses tableaux d'église, il conçut un vaste programme décoratif pour le Panthéon, commande qu'il reçut du gouvernement républicain en 1848. Il convient de redécouvrir ces grandes toiles qui auraient dû être marouflées sur les murs du monument, et qui sont roulées depuis près d'un siècle dans les réserves du musée de Lyon. Outre le peintre de murailles, Chenavard fut un dessinateur subtil, jouant des effets contrastés et colorés que lui permettaient le fusain, la sanguine, la craie et le pastel. Parallèlement à la manifestation du musée des Beaux-Arts de Lyon, le musée d'Orsay présente la gigantesque et ultime peinture de Chenavard, Divina Tragedia.
Ami de Delacroix, de Nerval, de Meissonier, de Courbet, Paul Chenavard (Lyon, 1807-Paris, 1895) fut lié à tous les cercles du romantisme. Il fréquenta les milieux les plus divers : les poètes (Baudelaire, Musset), les critiques d'art (Théophile Gautier, Champfleury), les philosophes (Edgar Quinet, Hegel)... Ceux qui l'ont connu ont surtout mis l'accent sur sa conversation éblouissante et sa propension à diffuser des prophéties pessimistes. Ce qui a contribué à faire sombrer le peintre dans l'oubli ou le mépris. De son œuvre, on a trop souvent retenu les formules assassines de Baudelaire : l'art de Chenavard est " un art plastique qui a la prétention de remplacer le livre, c'est-à-dire de rivaliser avec l'imprimerie pour enseigner l'histoire, la morale et la philosophie. [...] Chenavard n'est pas un peintre. [...] Le cerveau de Chenavard ressemble à la ville de Lyon ; il est brumeux, fuligineux ". (L'Art philosophique) Pourtant, Chenavard fut un grand peintre d'histoire, un artiste majeur des années 1830-1850. Après avoir peint d'immenses tableaux d'église, il conçut un vaste programme décoratif pour le Panthéon, commande qu'il reçut du gouvernement républicain en 1848. Il convient de redécouvrir ces grandes toiles qui auraient dû être marouflées sur les murs du monument, et qui sont roulées depuis près d'un siècle dans les réserves du musée de Lyon. Outre le peintre de murailles, Chenavard fut un dessinateur subtil, jouant des effets contrastés et colorés que lui permettaient le fusain, la sanguine, la craie et le pastel. Parallèlement à la manifestation du musée des Beaux-Arts de Lyon, le musée d'Orsay présente la gigantesque et ultime peinture de Chenavard, Divina Tragedia.
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