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  • Nombre de pages181
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-253-17485-1
  • EAN9782253174851
  • Date de parution21/08/2013
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Sarah, Juive d'origine polonaise, née et élevée à New York, est revenue vivre en Israël avec sa mère après les attentats du 11 Septembre. Leïla, elle, a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Toutes deux ont dix-sept ans et leurs voix alternent dans un passage incessant des frontières et des mondes, pour se mêler au rythme d'une marche qui les conduit l'une vers l'autre. Soeurs ennemies, Leïla et Sarah sont deux Antigone dont le corps est la terre où border et ensevelir leurs morts.
Sarah, Juive d'origine polonaise, née et élevée à New York, est revenue vivre en Israël avec sa mère après les attentats du 11 Septembre. Leïla, elle, a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Toutes deux ont dix-sept ans et leurs voix alternent dans un passage incessant des frontières et des mondes, pour se mêler au rythme d'une marche qui les conduit l'une vers l'autre. Soeurs ennemies, Leïla et Sarah sont deux Antigone dont le corps est la terre où border et ensevelir leurs morts.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Difficile d'avoir 17 ans en certains lieux du globe
Mieux que tous les reportages, les documentaires, le roman (?) de Gwenaëlle Aubry nous interpelle sur la difficulté d'être jeune aussi bien en Israël que dans les territoires occupés, à travers les récits de vie parallèles de deux jeunes filles de 17 ans, écrasées par le poids de l'Histoire, et des traditions. Ces jeunes filles vont chacune à leur façon réussir à surmonter leurs peurs pour faire face à leurs destins. Lorsqu'on referme le livre on est très ému et surtout inquiet pour l'avenir de cette région au passé si lourd et au présent si chahuté, car une cohabitation pacifique semble bien compliquée
Mieux que tous les reportages, les documentaires, le roman (?) de Gwenaëlle Aubry nous interpelle sur la difficulté d'être jeune aussi bien en Israël que dans les territoires occupés, à travers les récits de vie parallèles de deux jeunes filles de 17 ans, écrasées par le poids de l'Histoire, et des traditions. Ces jeunes filles vont chacune à leur façon réussir à surmonter leurs peurs pour faire face à leurs destins. Lorsqu'on referme le livre on est très ému et surtout inquiet pour l'avenir de cette région au passé si lourd et au présent si chahuté, car une cohabitation pacifique semble bien compliquée
  • Emouvant
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
4/5
Sarah et Leïla
Un remarquable roman à deux voix. Celle de Sarah d'origine juive et celle de Leïla, jeune palestinienne; elles ont toutes deux 17 ans et toutes deux vivent dans un monde coupé en deux; elles pourraient être soeurs mais malheureusement ennemies. Le fin est particulièrement émouvante et la structure du récit, originale pour ce final très fort A lire pour comprendre ce qu'ils vivent là-bas.
Un remarquable roman à deux voix. Celle de Sarah d'origine juive et celle de Leïla, jeune palestinienne; elles ont toutes deux 17 ans et toutes deux vivent dans un monde coupé en deux; elles pourraient être soeurs mais malheureusement ennemies. Le fin est particulièrement émouvante et la structure du récit, originale pour ce final très fort A lire pour comprendre ce qu'ils vivent là-bas.
  • Triste
  • Terrifiant
  • XXe siècle
  • guerre
  • Israel
  • Sarah
  • Leila
  • La Palestine
  • Bouleversant
  • territoire

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 11 notes dont 4 avis lecteurs
Tout est miroir
Leïla et Sarah, Sarah et Leïla ; deux héroïnes des deux côtés du miroir, des deux côtés de la frontière, des deux côtés de la haine et de la mort… une de Shaar HaArayot, l’autre de Bab al-Asbat. Elles habitent la même terre, la même ville, Jérusalem, mais tout les sépare, elles prient leurs Morts, mais ils sont ennemis. Pourtant, elles se ressemblent. Elles étouffent pareillement dans leur carcan respectif de tradition, de haine. Elles s’en nourrissent de cette haine, que ce soit pour la vomir ou pour l’adopter, la dompter ou l’exploser. La mise en page de Gwenaëlle Aubry est très intéressante ; le livre alterne les monologues des deux jeunes filles. A la fin, les deux récits s’embrouillent pour nous amener au point de chauffe ultime, au point de rupture. Pour une meilleure mise en scène, à l’une les pages paires, à l’autre les pages impaires, l’une est vraiment le miroir de l’autre. Le miroir joue un grand rôle. Le livre est construit en miroir ; c’est également devant cet objet que Leïla et Sarah vont s’entrapercevoir. Elles sont le reflet l’une de l’autre. Leurs amies servent de contrepoint. C’est aussi le miroir brisé de toutes ces vies perdues. Ce conflit est une vraie tragédie, ancré non seulement dans l’Histoire récente de la seconde guerre mondiale, mais également dans l’Histoire ancienne des religions. Lorsque Gwenaëlle Aubry recopie les extraits des manuels d’histoire des deux parties, ou lorsque les enfants jouent à l’intifada, ou « au Martyr et au Juif » il y a de quoi être pessimiste. C’est un livre fait de la chair, du sang et des tripes des vivants et des morts, un livre qui vous prend et ne vous lâche plus. A aucun moment l’auteur ne prend partie pour l’un ou l’autre camp. Elle donne chair à Leïla et Sarah, elle donne les mots pour les peurs, la mémoire, ce que l’on ne peut oublier. Toutes ces choses qui font que les deux jeunes filles, à l’instar de leurs pays sont inconciliables (pour l’instant j’aimerais l’espérer).
Leïla et Sarah, Sarah et Leïla ; deux héroïnes des deux côtés du miroir, des deux côtés de la frontière, des deux côtés de la haine et de la mort… une de Shaar HaArayot, l’autre de Bab al-Asbat. Elles habitent la même terre, la même ville, Jérusalem, mais tout les sépare, elles prient leurs Morts, mais ils sont ennemis. Pourtant, elles se ressemblent. Elles étouffent pareillement dans leur carcan respectif de tradition, de haine. Elles s’en nourrissent de cette haine, que ce soit pour la vomir ou pour l’adopter, la dompter ou l’exploser. La mise en page de Gwenaëlle Aubry est très intéressante ; le livre alterne les monologues des deux jeunes filles. A la fin, les deux récits s’embrouillent pour nous amener au point de chauffe ultime, au point de rupture. Pour une meilleure mise en scène, à l’une les pages paires, à l’autre les pages impaires, l’une est vraiment le miroir de l’autre. Le miroir joue un grand rôle. Le livre est construit en miroir ; c’est également devant cet objet que Leïla et Sarah vont s’entrapercevoir. Elles sont le reflet l’une de l’autre. Leurs amies servent de contrepoint. C’est aussi le miroir brisé de toutes ces vies perdues. Ce conflit est une vraie tragédie, ancré non seulement dans l’Histoire récente de la seconde guerre mondiale, mais également dans l’Histoire ancienne des religions. Lorsque Gwenaëlle Aubry recopie les extraits des manuels d’histoire des deux parties, ou lorsque les enfants jouent à l’intifada, ou « au Martyr et au Juif » il y a de quoi être pessimiste. C’est un livre fait de la chair, du sang et des tripes des vivants et des morts, un livre qui vous prend et ne vous lâche plus. A aucun moment l’auteur ne prend partie pour l’un ou l’autre camp. Elle donne chair à Leïla et Sarah, elle donne les mots pour les peurs, la mémoire, ce que l’on ne peut oublier. Toutes ces choses qui font que les deux jeunes filles, à l’instar de leurs pays sont inconciliables (pour l’instant j’aimerais l’espérer).
guerre, Israël
Je découvre la plume de cette auteure, sèche, parfois sans virgules. Un rythme à prendre, pas sûre que j'accroche. Pourtant je continue, attirée par les histories parrallèles de Sarah et Leïla. L'auteure décrit le bouleversement qui les prend au même moment : Sarah voit son meilleur ami mourir dans un attentat et tombe en dépression - Leïla voit son frère arrêté puis relâché et devenir martyr lors du même attentat. Même si elles ne sont pas facile à lire car manquant de paragraphes, les interrogations et visions de la vie qu'ont ces deux jeunes filles m'ont passionnées. Je ne partage aucune de leurs vues, mais je les ai comprise, le temps de ma lecture. Toutefois, cela reste un roman sombre, car de partages, de communions, il n'y a pas. le seul partage qui existe dans ce livre et le partage, la séparation d'une même terre et de deux communautés qui se haïssent. Un dernier chapitre intéressant par le procédé de narration qu'il propose. Une lecture différente, en miroir. L'image que je retiendrai : Celle des deux jeunes filles se retrouvant dans un même lieu qui ne porte pas le même nom.
Je découvre la plume de cette auteure, sèche, parfois sans virgules. Un rythme à prendre, pas sûre que j'accroche. Pourtant je continue, attirée par les histories parrallèles de Sarah et Leïla. L'auteure décrit le bouleversement qui les prend au même moment : Sarah voit son meilleur ami mourir dans un attentat et tombe en dépression - Leïla voit son frère arrêté puis relâché et devenir martyr lors du même attentat. Même si elles ne sont pas facile à lire car manquant de paragraphes, les interrogations et visions de la vie qu'ont ces deux jeunes filles m'ont passionnées. Je ne partage aucune de leurs vues, mais je les ai comprise, le temps de ma lecture. Toutefois, cela reste un roman sombre, car de partages, de communions, il n'y a pas. le seul partage qui existe dans ce livre et le partage, la séparation d'une même terre et de deux communautés qui se haïssent. Un dernier chapitre intéressant par le procédé de narration qu'il propose. Une lecture différente, en miroir. L'image que je retiendrai : Celle des deux jeunes filles se retrouvant dans un même lieu qui ne porte pas le même nom.
  • Surprenant
Comme dans un miroir
Partages est un roman tragique et dur. Ce sont les voix emmêlées de Sarah et Leïla, deux jeunes adolescentes de 17 ans. Sarah, juive d'origine polonaise a quitté les États Unis avec sa mère, après les attentats du 11 septembre, pour rejoindre Israël. Leïla est une jeune palestinienne élevée dans un camp en Cisjordanie. Elles se partagent la narration au coeur des chapitres de la première partie puis elles évoquent leur famille chacune dans un chapitre et dans une construction originale, la troisième partie mêle chaque récit. Elles s'opposent par leur culture. L'une se définit par une phrase du Coran, l'autre par une phrase de la Torah. Mais elles vivent les mêmes choses, leurs livres d'histoire sont différemment présentés mais parlent des mêmes émeutes, des mêmes guerres. Elles se ressemblent par la terre, la peur et le souvenir des morts. Le style de l'auteur est très maîtrisé avec des phrases très longues qui laissent couler les émotions, les sentiments des jeunes filles. L'auteur parle en images et en mots. Dans la première partie, il est parfois difficile de savoir quelle jeune fille s'exprime car elles ressentent les mêmes choses dans leur vie quotidienne. Les personnages sont très complets, ils s'inscrivent dans un passé et un présent. Les descriptions de lieux sont évocatrices. L'auteur n'a pas souhaité s'alourdir sur le conflit israëlo-palestinien mais bien montrer, par ces rappels obsédants aux morts que chaque jeune fille porte sa culture et son destin avec la même conscience tragique. J'avais beaucoup aimé aussi la poésie et le style du précédent roman de l'auteur, Personne qui a reçu le Prix Femina en 2009. Gwenaëlle Aubry est une auteur sensible et intelligente qui restera parmi mes auteurs préférés.
Partages est un roman tragique et dur. Ce sont les voix emmêlées de Sarah et Leïla, deux jeunes adolescentes de 17 ans. Sarah, juive d'origine polonaise a quitté les États Unis avec sa mère, après les attentats du 11 septembre, pour rejoindre Israël. Leïla est une jeune palestinienne élevée dans un camp en Cisjordanie. Elles se partagent la narration au coeur des chapitres de la première partie puis elles évoquent leur famille chacune dans un chapitre et dans une construction originale, la troisième partie mêle chaque récit. Elles s'opposent par leur culture. L'une se définit par une phrase du Coran, l'autre par une phrase de la Torah. Mais elles vivent les mêmes choses, leurs livres d'histoire sont différemment présentés mais parlent des mêmes émeutes, des mêmes guerres. Elles se ressemblent par la terre, la peur et le souvenir des morts. Le style de l'auteur est très maîtrisé avec des phrases très longues qui laissent couler les émotions, les sentiments des jeunes filles. L'auteur parle en images et en mots. Dans la première partie, il est parfois difficile de savoir quelle jeune fille s'exprime car elles ressentent les mêmes choses dans leur vie quotidienne. Les personnages sont très complets, ils s'inscrivent dans un passé et un présent. Les descriptions de lieux sont évocatrices. L'auteur n'a pas souhaité s'alourdir sur le conflit israëlo-palestinien mais bien montrer, par ces rappels obsédants aux morts que chaque jeune fille porte sa culture et son destin avec la même conscience tragique. J'avais beaucoup aimé aussi la poésie et le style du précédent roman de l'auteur, Personne qui a reçu le Prix Femina en 2009. Gwenaëlle Aubry est une auteur sensible et intelligente qui restera parmi mes auteurs préférés.
  • Passionnant
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • Israel
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