Parlons Tagalog. Une langue des Philippines

Par : Marina Pottier
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  • Nombre de pages390
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.555 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7384-7835-2
  • EAN9782738478351
  • Date de parution01/10/2003
  • CollectionParlons...
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le tagalog, ainsi que les 125 autres langues et dialectes des Philippines, appartient à la grande famille des langues malayo-polynésiennes. Assez proche de certaines langues d'Indonésie, il se rattache également au malgache, aux langues aborigènes de Taiwan et à celles de certaines tribus du Vietnam comme le jarai. Sa région linguistique s'étend sur Manille, la capitale, et les provinces qui l'entourent ainsi que les îles de Mindoro et de Marinduque, ce qui représente environ 12 % de sujets parlants sur une population de 74,8 millions.
Contrairement au malais-indonésien qui a été très simplifié par suite de son rôle de langue véhiculaire, le tagalog a su conserver une grammaire originale caractérisée par un jeu très complexe d'affixes (préfixes, infixes et suffixes) qui, à partir d'un radical, permettent la formation d'un grand nombre de dérivés aux nuances très riches. Choisi comme base de la langue nationale (pilipino) en 1959, on enrichit le tagalog par des emprunts provenant du chinois, de l'anglais, de l'espagnol et d'autres langues et dialectes philippins.
Le tagalog, ainsi que les 125 autres langues et dialectes des Philippines, appartient à la grande famille des langues malayo-polynésiennes. Assez proche de certaines langues d'Indonésie, il se rattache également au malgache, aux langues aborigènes de Taiwan et à celles de certaines tribus du Vietnam comme le jarai. Sa région linguistique s'étend sur Manille, la capitale, et les provinces qui l'entourent ainsi que les îles de Mindoro et de Marinduque, ce qui représente environ 12 % de sujets parlants sur une population de 74,8 millions.
Contrairement au malais-indonésien qui a été très simplifié par suite de son rôle de langue véhiculaire, le tagalog a su conserver une grammaire originale caractérisée par un jeu très complexe d'affixes (préfixes, infixes et suffixes) qui, à partir d'un radical, permettent la formation d'un grand nombre de dérivés aux nuances très riches. Choisi comme base de la langue nationale (pilipino) en 1959, on enrichit le tagalog par des emprunts provenant du chinois, de l'anglais, de l'espagnol et d'autres langues et dialectes philippins.