Ouvrière d'usine !. Petits bruits d'un quotidien prolétaire

Par : Sylviane Rosière

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  • Nombre de pages175
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-914980-97-5
  • EAN9782914980975
  • Date de parution19/10/2010
  • ÉditeurLibertaires (Les Editions)

Résumé

Sylviane Rosière est aujourd'hui à la retraite. Elle était ouvrière d'usine. Dans un truc dur. Physique. Une usine de décolletage. En 2006-2007, pendant un an, elle a tenu un journal sur sa vie à l'usine. Des petits témoignages envoyés jour après jour à sa soeur, via Internet. Nous les avons rassemblés et ça donne ce livre magnifique. On a tendance à l'oublier, mais la France est majoritairement ouvrière et prolétaire. Et, comme par hasard, la vie quotidienne de cette majorité est systématiquement tue. Niée. Méprisée. Lisez ce livre. Il va vous secouer. Il cause de la vraie vie. D'un quotidien dur. Tatoué à l'exploitation et à l'oppression. Survivre avant tout. Cerné par cent mille petites lâchetés. Mais irrigué, sans cesse, par cent mille autres petites et grandes solidarités de classe. Et en plus, il est vachement bien écrit ! Exemple : ... Je circule parmi les machines, chacune a son odeur: celle-ci de vinaigre chaud, celle-là de soufre et puis plus loin, cette autre qui dégage un relent indéfinissable d'une suavité écoeurante. L'enfer pourrait sentir ça, avec en plus l'odeur du sang et de la tripe en putréfaction...
Sylviane Rosière est aujourd'hui à la retraite. Elle était ouvrière d'usine. Dans un truc dur. Physique. Une usine de décolletage. En 2006-2007, pendant un an, elle a tenu un journal sur sa vie à l'usine. Des petits témoignages envoyés jour après jour à sa soeur, via Internet. Nous les avons rassemblés et ça donne ce livre magnifique. On a tendance à l'oublier, mais la France est majoritairement ouvrière et prolétaire. Et, comme par hasard, la vie quotidienne de cette majorité est systématiquement tue. Niée. Méprisée. Lisez ce livre. Il va vous secouer. Il cause de la vraie vie. D'un quotidien dur. Tatoué à l'exploitation et à l'oppression. Survivre avant tout. Cerné par cent mille petites lâchetés. Mais irrigué, sans cesse, par cent mille autres petites et grandes solidarités de classe. Et en plus, il est vachement bien écrit ! Exemple : ... Je circule parmi les machines, chacune a son odeur: celle-ci de vinaigre chaud, celle-là de soufre et puis plus loin, cette autre qui dégage un relent indéfinissable d'une suavité écoeurante. L'enfer pourrait sentir ça, avec en plus l'odeur du sang et de la tripe en putréfaction...