Otto Dix. Dessins d'une guerre à l'autre

Par : Christian Derouet
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.73 kg
  • Dimensions20,5 cm × 24,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-07-011733-2
  • EAN9782070117338
  • Date de parution21/01/2003
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Autour des tableaux Souvenir de la salle des miroirs à Bruxelles (1920) et du Portrait de la journaliste Sylvia von Harden (1926), deux chefs-d'œuvre du peintre allemand Otto Dix (1891-1969) conservés au Musée national d'art moderne, sont regroupés thématiquement quelques-uns des dessins les plus aboutis de l'artiste : dessins de guerre et gravures du Kriegsmappe, aquarelles violentes, autoportraits qui passent du narcissisme à l'anxiété, nus de femmes, pauvrettes enceintes, folles égarées, vieilles défigurées, enlevés d'un trait vrai et impitoyable. Dix dépasse par le talent, par la vision, les limites mal définies de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité). Professeur à l'Académie des beaux-arts de Dresde, Otto Dix met au point les cartons de son terrible triptyque, La Guerre (1929-1932). L'enseignant réapprend la technique des vieux maîtres. Moins outré, son dessin est plus lumineux : études de draperies, de mains, de têtes, à la sanguine, à la pointe d'argent. Révoqué, il n'entreprend plus que des paysages, des tableaux " à la manière de " : défilent sous sa plume des nuages, des panoramas vides de tout. Rien ne les distinguerait des compositions de collègues soumis aux recommandations des instances nazies, s'il n'y avait cette force d'évasion et de protestation. Au cours de cet " exil intérieur ", Dix conserve, sous une apparente sérénité, une écriture rebelle.
Autour des tableaux Souvenir de la salle des miroirs à Bruxelles (1920) et du Portrait de la journaliste Sylvia von Harden (1926), deux chefs-d'œuvre du peintre allemand Otto Dix (1891-1969) conservés au Musée national d'art moderne, sont regroupés thématiquement quelques-uns des dessins les plus aboutis de l'artiste : dessins de guerre et gravures du Kriegsmappe, aquarelles violentes, autoportraits qui passent du narcissisme à l'anxiété, nus de femmes, pauvrettes enceintes, folles égarées, vieilles défigurées, enlevés d'un trait vrai et impitoyable. Dix dépasse par le talent, par la vision, les limites mal définies de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité). Professeur à l'Académie des beaux-arts de Dresde, Otto Dix met au point les cartons de son terrible triptyque, La Guerre (1929-1932). L'enseignant réapprend la technique des vieux maîtres. Moins outré, son dessin est plus lumineux : études de draperies, de mains, de têtes, à la sanguine, à la pointe d'argent. Révoqué, il n'entreprend plus que des paysages, des tableaux " à la manière de " : défilent sous sa plume des nuages, des panoramas vides de tout. Rien ne les distinguerait des compositions de collègues soumis aux recommandations des instances nazies, s'il n'y avait cette force d'évasion et de protestation. Au cours de cet " exil intérieur ", Dix conserve, sous une apparente sérénité, une écriture rebelle.
Auguste Herbin
Céline Berchiche, Geneviève Claisse, Patrice Deparpe, Christian Derouet
34,00 €
Léger
Christian Derouet, Louis-Antoine Prat, Collectif
E-book
6,49 €
Peng Wan TS
Fabrice Hergott, François Michaud, Gérard Audinet, Christian Derouet, Chang Ming Peng
Beau Livre
25,00 €