Le récit entêtant d’une mère dont la disparition du fils ravive - au-delà des souvenirs et d’un présent militaire -, le sens de l’histoire, le rôle que chacun tient dans la grande histoire du monde.
Que l’on soit cette mère aimante, qui voit partir le père de son fils, puis son fils lui-même, qui se doit de tenir dans la solitude et dans l’attente.
Que l’on soit ce fils qui, après les attentats du onze septembre, s’engage pour son pays dans ce qu’il considère comme son devoir, un devoir de pacification et de résolution.
Que l’on soit ce père qui se tisse de légendes en mythes, de mensonges en semi-vérités, mis au service de sa nation.
Que l’on soit tous ces types du SEAL, entrainés comme des chiens de guerre, envoyés en missions sur les territoires en conflit.
Que l’on soit ceux qui ne comprennent pas. Ceux pour qui l’arme est un outil de destruction, la guerre un désaveu.
Qui que l’on soit, nous sommes sommés d’être.
Toute la force du roman tient dans la langue de Lea Carpenter, son rythme et ses ondulations. Une manière, comme dans le cas de cette mère, d’essayer de comprendre le monde dans lequel on vit.
Brulant comme une blessure de guerre, terrible comme une ligne de destin où le sacrifice côtoie de très près l’amour et la solidarité.
Le récit entêtant d’une mère dont la disparition du fils ravive - au-delà des souvenirs et d’un présent militaire -, le sens de l’histoire, le rôle que chacun tient dans la grande histoire du monde.
Que l’on soit cette mère aimante, qui voit partir le père de son fils, puis son fils lui-même, qui se doit de tenir dans la solitude et dans l’attente.
Que l’on soit ce fils qui, après les attentats du onze septembre, s’engage pour son pays dans ce qu’il considère comme son devoir, un devoir de pacification et de résolution.
Que l’on soit ce père qui se tisse de légendes en mythes, de mensonges en semi-vérités, mis au service de sa nation.
Que l’on soit tous ces types du SEAL, entrainés comme des chiens de guerre, envoyés en missions sur les territoires en conflit.
Que l’on soit ceux qui ne comprennent pas. Ceux pour qui l’arme est un outil de destruction, la guerre un désaveu.
Qui que l’on soit, nous sommes sommés d’être.
Toute la force du roman tient dans la langue de Lea Carpenter, son rythme et ses ondulations. Une manière, comme dans le cas de cette mère, d’essayer de comprendre le monde dans lequel on vit.
Brulant comme une blessure de guerre, terrible comme une ligne de destin où le sacrifice côtoie de très près l’amour et la solidarité.