Offenbach mis en scène par Laurent Pelly. Une esthétique métakitsch

Par : Hélène Routier
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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.302 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-343-16158-7
  • EAN9782343161587
  • Date de parution27/11/2018
  • CollectionUnivers musical
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Au beau milieu du XIXe siècle, de l'industrialisation triomphante, un compositeur franco-allemand, Jacques Offenbach, s'est imposé sur les scènes européennes grâce à un style composite et parodique qui portait en germe les caractéristiques d'un concept que les penseurs du siècle suivant baptisèrent " kitsch ". Ce mode d'expression, d'abord déprécié, fut pris pour attitude vers la fin du siècle dernier pour devenir un phénomène de société (le camp), avant d'accéder, en ce début de XXIe siècle, et grâce à un traitement au second degré, à une reconnaissance qui fait désormais de Jacques Offenbach l'un des compositeurs les plus représentés ; ce dont témoigne le succès critique et public des mises en scène de ses opérettes par Laurent Pelly, lequel a créé dix d'entre elles en dix-huit ans.
Cet engouement, qui rend compte de la modernité de l'oeuvre d'Offenbach, s'inscrit dans une époque où l'art intronise la culture industrielle et celle des mass médias, en s'appropriant des procédés et des objets kitsch, dans une esthétique que nous nommons métakitsch. Le passage paradoxal de cet anti-art dans l'art constitue la problématique centrale de cet ouvrage, qui l'aborde à travers l'analyse de cinq représentations d'opérettes de Jacques Offenbach mises en scène par Laurent Pelly : Orphée aux Enfers, La Belle Hélène, La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Vie parisienne et Le Roi Carotte.
Au beau milieu du XIXe siècle, de l'industrialisation triomphante, un compositeur franco-allemand, Jacques Offenbach, s'est imposé sur les scènes européennes grâce à un style composite et parodique qui portait en germe les caractéristiques d'un concept que les penseurs du siècle suivant baptisèrent " kitsch ". Ce mode d'expression, d'abord déprécié, fut pris pour attitude vers la fin du siècle dernier pour devenir un phénomène de société (le camp), avant d'accéder, en ce début de XXIe siècle, et grâce à un traitement au second degré, à une reconnaissance qui fait désormais de Jacques Offenbach l'un des compositeurs les plus représentés ; ce dont témoigne le succès critique et public des mises en scène de ses opérettes par Laurent Pelly, lequel a créé dix d'entre elles en dix-huit ans.
Cet engouement, qui rend compte de la modernité de l'oeuvre d'Offenbach, s'inscrit dans une époque où l'art intronise la culture industrielle et celle des mass médias, en s'appropriant des procédés et des objets kitsch, dans une esthétique que nous nommons métakitsch. Le passage paradoxal de cet anti-art dans l'art constitue la problématique centrale de cet ouvrage, qui l'aborde à travers l'analyse de cinq représentations d'opérettes de Jacques Offenbach mises en scène par Laurent Pelly : Orphée aux Enfers, La Belle Hélène, La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Vie parisienne et Le Roi Carotte.