Nouvelles du monde

Par : Michel Serres

Formats :

Disponible d'occasion :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-08-035543-0
  • EAN9782080355430
  • Date de parution21/05/1997
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

... sur le Pont-de-Pierre, les cochers arrêtent les carrioles, pour assister au dénouement. - Ah ! Pompon, tu mords, ah ! tu veux me mordre, vieux bandit. Le marinier crie et tire sur la bride pour abaisser le museau et l'encolure de la bête fière qui se lève sur les jambes arrière, verticale, et agite follement les sabots avant, comme pour casser la tête de cet homme qui, aussi orgueilleux que l'animal, le défie des mains, de la voix et des yeux. - Ah ! tu mords, et tu crois, pauvre couillon, que moi, je ne sais pas mordre comme toi... Que fait-il, mon Dieu... Denis tremble de la bataille, comme tous les spectateurs. - Ah ! tu mords et tu crois, imbécile, que c'est toi, le patron. Denis Montignac en sourit, maintenant ; il a vu partout le combat des chefs se jouer, parmi les bêtes sociales ; la dominance des mâles fait couler le sang. - Tu te trompes, Pompon, tu te trompes beaucoup... Ici, le patron, ce n'est pas toi, c'est moi ! Les lavandières frémissent. Dans ces nouvelles, les paysages jouent un rôle aussi central que les contes et les personnes, parce que chaque récit naît de la vie commune de femmes et d'hommes avec un pays qui les émerveille, et qu'en retour ils enchantent. Ainsi, croyant décrire un paysage, le conteur dit l'univers et, à donner des nouvelles d'un tel, il en dit de tout le monde.
... sur le Pont-de-Pierre, les cochers arrêtent les carrioles, pour assister au dénouement. - Ah ! Pompon, tu mords, ah ! tu veux me mordre, vieux bandit. Le marinier crie et tire sur la bride pour abaisser le museau et l'encolure de la bête fière qui se lève sur les jambes arrière, verticale, et agite follement les sabots avant, comme pour casser la tête de cet homme qui, aussi orgueilleux que l'animal, le défie des mains, de la voix et des yeux. - Ah ! tu mords, et tu crois, pauvre couillon, que moi, je ne sais pas mordre comme toi... Que fait-il, mon Dieu... Denis tremble de la bataille, comme tous les spectateurs. - Ah ! tu mords et tu crois, imbécile, que c'est toi, le patron. Denis Montignac en sourit, maintenant ; il a vu partout le combat des chefs se jouer, parmi les bêtes sociales ; la dominance des mâles fait couler le sang. - Tu te trompes, Pompon, tu te trompes beaucoup... Ici, le patron, ce n'est pas toi, c'est moi ! Les lavandières frémissent. Dans ces nouvelles, les paysages jouent un rôle aussi central que les contes et les personnes, parce que chaque récit naît de la vie commune de femmes et d'hommes avec un pays qui les émerveille, et qu'en retour ils enchantent. Ainsi, croyant décrire un paysage, le conteur dit l'univers et, à donner des nouvelles d'un tel, il en dit de tout le monde.
C'était mieux avant !
3/5
Michel Serres
E-book
4,49 €
Relire le relié
Michel Serres
E-book
9,99 €
Habiter
Michel Serres
E-book
12,99 €
Habiter
Michel Serres
Grand Format
18,00 €
Morales espiègles
4/5
Michel Serres
E-book
5,49 €