Noms, prénoms, surnoms au Moyen Age

Par : Monique Bourin, Pascal Chareille

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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • Poids0.575 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7084-0982-8
  • EAN9782708409828
  • Date de parution05/11/2014
  • CollectionLes Médiévistes français
  • ÉditeurPicard

Résumé

Un prénom et un nom pour désigner une personne nous apparaît comme d'autant plus "naturel" que ce système s'est imposé à une grande partie de la planète. En Europe occidentale, l'usage d'un prénom et d'un "nom de famille" s'est installé entre l'an mil et le XIVe siècle. C'est à cette naissance, à ses rythmes, à ses nuances régionales que se sont consacrés les auteurs, dont ce volume rapporte la démarche et les principaux résultats.
Ils décrivent les étapes qui ont permis d'analyser comment, dans la période centrale du Moyen Age, s'est construite une "nouvelle anthroponymie", d'abord pour désigner une partie de la population, les hommes laïcs. Cette enquête aborde, par exemple, la question de la stigmatisation par le nom ainsi que la manière dont l'anthroponymie réagit aux migrations. Derrière ces questions, c'est tout le rôle, intégrateur ou discriminant, de l'anthroponymie qui est posé.
La société médiévale n'est pas tendre, elle rit de l'aveugle et se moque du boiteux, elle se méfie de l'étranger qui passe, mais elle ne manque pas de solidarité et d'ouverture sur le monde. Les auteurs, spécialistes d'histoire de l'anthroponymie médiévale, font également le point sur les concepts, les méthodes et les instruments statistiques qui leur ont permis ces recherches. Ils en font un ouvrage de référence sur la question du nom au Moyen Age.
Un prénom et un nom pour désigner une personne nous apparaît comme d'autant plus "naturel" que ce système s'est imposé à une grande partie de la planète. En Europe occidentale, l'usage d'un prénom et d'un "nom de famille" s'est installé entre l'an mil et le XIVe siècle. C'est à cette naissance, à ses rythmes, à ses nuances régionales que se sont consacrés les auteurs, dont ce volume rapporte la démarche et les principaux résultats.
Ils décrivent les étapes qui ont permis d'analyser comment, dans la période centrale du Moyen Age, s'est construite une "nouvelle anthroponymie", d'abord pour désigner une partie de la population, les hommes laïcs. Cette enquête aborde, par exemple, la question de la stigmatisation par le nom ainsi que la manière dont l'anthroponymie réagit aux migrations. Derrière ces questions, c'est tout le rôle, intégrateur ou discriminant, de l'anthroponymie qui est posé.
La société médiévale n'est pas tendre, elle rit de l'aveugle et se moque du boiteux, elle se méfie de l'étranger qui passe, mais elle ne manque pas de solidarité et d'ouverture sur le monde. Les auteurs, spécialistes d'histoire de l'anthroponymie médiévale, font également le point sur les concepts, les méthodes et les instruments statistiques qui leur ont permis ces recherches. Ils en font un ouvrage de référence sur la question du nom au Moyen Age.