En tant que citoyen m’inquiétant pour l’avenir de notre planète, que dis-je, de l’humanité plutôt, la planète n’ayant pas besoin de nous pour survivre, je voulais m’intéresser au débat de l’alimentation et du régime carnivore. Aymeric Caron que je connaissais bien entendu par sa place médiatique au sein de l’émission « On n’est pas couché » s’attaque donc à ce sujet, une raison pour moi de lire son livre.
Cet essai est d’une grande richesse et parcours de nombreux domaines tel que la politique, l’écologie, la sociologie, l’économie, la religion, l’histoire...
Le tout détaillé en huit raisons d’arrêter de manger de la viande.
- RAISON N° 1 – PARCE QUE LA VIANDE DÉTRUIT LA PLANÈTE
- RAISON N° 2 – PARCE QUE NOUS SOMMES INCOHÉRENTS AVEC LES ANIMAUX
- RAISON N° 3 – PARCE QUE L’ON N’ASSUME PAS LA MORT DE L’ANIMAL QUE L’ON MANGE
- RAISON N° 4 – PARCE QUE L’AMOUR DE LA VIANDE EST CULTUREL, PAS NATUREL
- RAISON N° 5 – PARCE QUE NOUS N’AVONS PAS BESOIN DE VIANDE POUR VIVRE
- RAISON N° 6 – PARCE QUE LES ANIMAUX QUE NOUS MANGEONS NOUS RESSEMBLENT
- RAISON N° 7 – PARCE QUE LA MORALE NOUS COMMANDE D’ARRÊTER LA VIANDE
- RAISON N° 8 – PARCE QUE LE VÉGÉTARISME EST MODERNE DEPUIS DES MILLÉNAIRES
Malgré ce découpage, on ne sent pas vraiment une envie de l’auteur de nous mépriser, nous, mangeurs de viande. Bien au contraire, ce livre se repose sur des constats, sur des pensées, sur des déplacements de l’auteur et de ses rencontres avec d’autres personnages ou visions du monde. C’est bien là la force de ce livre !
Concernant le fond maintenant, la première raison dite écologique est amplement justifiée et rejoint même la quatrième raison. Pourquoi mangeons-nous de la viande ? Parce que cela nous procure du plaisir, ce n’est pas vital loin de là, c’est même contre-productif. Pourtant le plaisir n’est-il pas dans le fait de manger autour d’une table avec une bande d’amis ? Nous sommes tellement ancrés dans une société aveugle que nous en oublions bien souvent d’en prendre du recul. Oui l’élevage pollue (30% des GES) et gâche un potentiel énergétique énorme ! De plus, l’auteur le rappelle bien, mais un végétalien ne manquera pas d’éléments essentiels à conditions d’avoir une alimentation raisonnée.
Un autre aspect détaillé dans ce roman est l’aspect barbare de l’élevage et du devenir des animaux qui en sortent. On ne peut qu’approuver qu’un élevage intensif soit inhumain et que les pratiques de certains abattoirs laissent à désirer. Seulement, je ne suis pas forcément d’accord avec l’aspect évolutionniste du propos de l’auteur. Il justifie le végétarisme de par la complexité des animaux. Par exemple, pour lui, il est plus normal de manger des végétaux plutôt que de manger des insectes. Du point de vue évolutif, tout cela laisse à désirer : les premiers insectes datant du Dévonien alors que les angiospermes datent du crétacé. Mais bon c’est aussi parce que de mon point de vue, l’entomophagie et la grande solution aux problèmes alimentaires tant la biomasse disponible est conséquente et le rendement énorme. Surtout qu’on oubliant qu’il s’agit de vers ou de criquets, on ne voit pas la différence avec un bon poulet. Le problème ne vient pas tant de l’idée de tuer pour se nourrir mais bien d’adapter notre alimentation à la réalité du monde actuel. Tuer une vache et tout aussi tragique que de tuer un plan de maïs, les deux composant un même agrosystème...
Ce qu’il m’a manqué également, c’est peut-être ce lien qu’on aurait pu faire entre les animaux et les végétaux dans le sens, ok les animaux se nourrissent des végétaux mais sont également une richesse vis-à-vis des cultures. Sans oublier que les cultures intensives OGM roundupisé ne valent pas mieux qu’une culture intensive de poules en cages.
Bref il faut contraster tout cela, c’est un propos très complexe de notre temps, ce livre bien que complet nécessite des lectures latérales. Déjà bien avant de passer au végétarisme, voir au végétalisme, arrêter de manger de la viande matin, midi et soir, arrêter de prendre des œufs de catégorie 1 2 ou 3, arrêter d’alimenter des multinationales à la con, arrêter de ne pas acheter bio, arrêter de s’empoisonner aux pesticides ou aux nitrates. Devenir un Eco-citoyen responsable qui mange moins mais mieux et qui trouve son plaisir, non pas dans la bouffe, mais dans ces moments partagés autour d’un bon repas sain et équilibré.
Pas tout à fait d'accord...
En tant que citoyen m’inquiétant pour l’avenir de notre planète, que dis-je, de l’humanité plutôt, la planète n’ayant pas besoin de nous pour survivre, je voulais m’intéresser au débat de l’alimentation et du régime carnivore. Aymeric Caron que je connaissais bien entendu par sa place médiatique au sein de l’émission « On n’est pas couché » s’attaque donc à ce sujet, une raison pour moi de lire son livre.
Cet essai est d’une grande richesse et parcours de nombreux domaines tel que la politique, l’écologie, la sociologie, l’économie, la religion, l’histoire... Le tout détaillé en huit raisons d’arrêter de manger de la viande.
- RAISON N° 1 – PARCE QUE LA VIANDE DÉTRUIT LA PLANÈTE
- RAISON N° 2 – PARCE QUE NOUS SOMMES INCOHÉRENTS AVEC LES ANIMAUX
- RAISON N° 3 – PARCE QUE L’ON N’ASSUME PAS LA MORT DE L’ANIMAL QUE L’ON MANGE
- RAISON N° 4 – PARCE QUE L’AMOUR DE LA VIANDE EST CULTUREL, PAS NATUREL
- RAISON N° 5 – PARCE QUE NOUS N’AVONS PAS BESOIN DE VIANDE POUR VIVRE
- RAISON N° 6 – PARCE QUE LES ANIMAUX QUE NOUS MANGEONS NOUS RESSEMBLENT
- RAISON N° 7 – PARCE QUE LA MORALE NOUS COMMANDE D’ARRÊTER LA VIANDE
- RAISON N° 8 – PARCE QUE LE VÉGÉTARISME EST MODERNE DEPUIS DES MILLÉNAIRES
Malgré ce découpage, on ne sent pas vraiment une envie de l’auteur de nous mépriser, nous, mangeurs de viande. Bien au contraire, ce livre se repose sur des constats, sur des pensées, sur des déplacements de l’auteur et de ses rencontres avec d’autres personnages ou visions du monde. C’est bien là la force de ce livre !
Concernant le fond maintenant, la première raison dite écologique est amplement justifiée et rejoint même la quatrième raison. Pourquoi mangeons-nous de la viande ? Parce que cela nous procure du plaisir, ce n’est pas vital loin de là, c’est même contre-productif. Pourtant le plaisir n’est-il pas dans le fait de manger autour d’une table avec une bande d’amis ? Nous sommes tellement ancrés dans une société aveugle que nous en oublions bien souvent d’en prendre du recul. Oui l’élevage pollue (30% des GES) et gâche un potentiel énergétique énorme ! De plus, l’auteur le rappelle bien, mais un végétalien ne manquera pas d’éléments essentiels à conditions d’avoir une alimentation raisonnée.
Un autre aspect détaillé dans ce roman est l’aspect barbare de l’élevage et du devenir des animaux qui en sortent. On ne peut qu’approuver qu’un élevage intensif soit inhumain et que les pratiques de certains abattoirs laissent à désirer. Seulement, je ne suis pas forcément d’accord avec l’aspect évolutionniste du propos de l’auteur. Il justifie le végétarisme de par la complexité des animaux. Par exemple, pour lui, il est plus normal de manger des végétaux plutôt que de manger des insectes. Du point de vue évolutif, tout cela laisse à désirer : les premiers insectes datant du Dévonien alors que les angiospermes datent du crétacé. Mais bon c’est aussi parce que de mon point de vue, l’entomophagie et la grande solution aux problèmes alimentaires tant la biomasse disponible est conséquente et le rendement énorme. Surtout qu’on oubliant qu’il s’agit de vers ou de criquets, on ne voit pas la différence avec un bon poulet. Le problème ne vient pas tant de l’idée de tuer pour se nourrir mais bien d’adapter notre alimentation à la réalité du monde actuel. Tuer une vache et tout aussi tragique que de tuer un plan de maïs, les deux composant un même agrosystème...
Ce qu’il m’a manqué également, c’est peut-être ce lien qu’on aurait pu faire entre les animaux et les végétaux dans le sens, ok les animaux se nourrissent des végétaux mais sont également une richesse vis-à-vis des cultures. Sans oublier que les cultures intensives OGM roundupisé ne valent pas mieux qu’une culture intensive de poules en cages.
Bref il faut contraster tout cela, c’est un propos très complexe de notre temps, ce livre bien que complet nécessite des lectures latérales. Déjà bien avant de passer au végétarisme, voir au végétalisme, arrêter de manger de la viande matin, midi et soir, arrêter de prendre des œufs de catégorie 1 2 ou 3, arrêter d’alimenter des multinationales à la con, arrêter de ne pas acheter bio, arrêter de s’empoisonner aux pesticides ou aux nitrates. Devenir un Eco-citoyen responsable qui mange moins mais mieux et qui trouve son plaisir, non pas dans la bouffe, mais dans ces moments partagés autour d’un bon repas sain et équilibré.