Nicole Mangin. Une Lorraine au coeur de la Grande Guerre - L'unique femme médecin de l'armée française (1914-1918)
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- Nombre de pages224
- PrésentationBroché
- Poids0.52 kg
- Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-35578-090-5
- EAN9782355780905
- Date de parution07/04/2011
- ÉditeurPlace Stanislas Editions
Résumé
Originaire de la Meuse, Nicole Mangin (1878-1919) est admise - malgré la misogynie de l'époque - à la faculté de médecine à Paris. Tout en se consacrant aux soins des malades dans divers services hospitaliers, elle se livre à des recherches dans les domaines de la tuberculose et du cancer. Mais Nicole Mangin est surtout une femme en avance sur la mentalité de son temps et qui rejoint les idées du féminisme par sa volonté de s'imposer dans un métier particulièrement fermé aux femmes : la médecine. C'est la Première Guerre mondiale qui lui donnera sa chance et qui la projettera au premier plan, à Verdun, où elle servira dans divers hôpitaux du front et où elle pratiquera la chirurgie sur les soldats français ayant subi les assauts et bombardements allemands. C'est aussi le fonctionnement du Service de santé de l'armée française qui est décrit par l'auteur au cours de ces mois vécus par Nicole Mangin dans l'enfer de Verdun. En octobre 1916, le Commandement lui confie la direction de l'hôpital-école Edith-Cavell pour infirmières à Paris et la nomme médecin-capitaine. Elle y travaillera sans relâche jusqu'en mai 1919, traitant les malades de la grippe espagnole. Démobilisée à l'issue de la guerre, elle décède le 6 juin 1919, à 41 ans, après avoir absorbé une dose létale de médicaments.
Originaire de la Meuse, Nicole Mangin (1878-1919) est admise - malgré la misogynie de l'époque - à la faculté de médecine à Paris. Tout en se consacrant aux soins des malades dans divers services hospitaliers, elle se livre à des recherches dans les domaines de la tuberculose et du cancer. Mais Nicole Mangin est surtout une femme en avance sur la mentalité de son temps et qui rejoint les idées du féminisme par sa volonté de s'imposer dans un métier particulièrement fermé aux femmes : la médecine. C'est la Première Guerre mondiale qui lui donnera sa chance et qui la projettera au premier plan, à Verdun, où elle servira dans divers hôpitaux du front et où elle pratiquera la chirurgie sur les soldats français ayant subi les assauts et bombardements allemands. C'est aussi le fonctionnement du Service de santé de l'armée française qui est décrit par l'auteur au cours de ces mois vécus par Nicole Mangin dans l'enfer de Verdun. En octobre 1916, le Commandement lui confie la direction de l'hôpital-école Edith-Cavell pour infirmières à Paris et la nomme médecin-capitaine. Elle y travaillera sans relâche jusqu'en mai 1919, traitant les malades de la grippe espagnole. Démobilisée à l'issue de la guerre, elle décède le 6 juin 1919, à 41 ans, après avoir absorbé une dose létale de médicaments.