Neurosciences : un discours néolibéral. Psychiatrie, éducation, inégalités
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- Nombre de pages226
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.295 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
- ISBN979-10-346-0882-9
- EAN9791034608829
- Date de parution24/09/2024
- CollectionSciences & société
- ÉditeurChamp Social (Editions)
- PréfacierThomas Boraud
- PostfacierBernard Golse
Résumé
L'engouement croissant pour la biologie du cerveau tient à la conviction qu'elle serait la mieux placée pour expliquer les troubles mentaux, les difficultés scolaires et les inégalités sociales. Pourtant, selon les scientifiques les plus reconnus, les neurosciences n'ont, jusqu'à présent, guère éclairé les pratiques en psychiatrie, en pédagogie ou pour lutter contre les inégalités. Il y a en effet un écart considérable entre le discours triomphant délivré au grand-public et la réalité des avancées scientifiques.
Ce double discours favorise une conception neuro-essentialiste des comportements humains. En mettant l'accent sur le cerveau individuel, cette conception occulte les responsabilités collectives, notamment vis-à-vis des enfants et des familles défavorisées. En célébrant la plasticité cérébrale, le discours des neurosciences contribue aussi à renforcer l'idéal néolibéral d'autonomie et d'adaptabilité.
Parmi tous les discours d'experts, celui des neurosciences est particulièrement difficile à critiquer sur le fond en raison de sa technicité. Ce livre en propose un examen critique.
Ce double discours favorise une conception neuro-essentialiste des comportements humains. En mettant l'accent sur le cerveau individuel, cette conception occulte les responsabilités collectives, notamment vis-à-vis des enfants et des familles défavorisées. En célébrant la plasticité cérébrale, le discours des neurosciences contribue aussi à renforcer l'idéal néolibéral d'autonomie et d'adaptabilité.
Parmi tous les discours d'experts, celui des neurosciences est particulièrement difficile à critiquer sur le fond en raison de sa technicité. Ce livre en propose un examen critique.
L'engouement croissant pour la biologie du cerveau tient à la conviction qu'elle serait la mieux placée pour expliquer les troubles mentaux, les difficultés scolaires et les inégalités sociales. Pourtant, selon les scientifiques les plus reconnus, les neurosciences n'ont, jusqu'à présent, guère éclairé les pratiques en psychiatrie, en pédagogie ou pour lutter contre les inégalités. Il y a en effet un écart considérable entre le discours triomphant délivré au grand-public et la réalité des avancées scientifiques.
Ce double discours favorise une conception neuro-essentialiste des comportements humains. En mettant l'accent sur le cerveau individuel, cette conception occulte les responsabilités collectives, notamment vis-à-vis des enfants et des familles défavorisées. En célébrant la plasticité cérébrale, le discours des neurosciences contribue aussi à renforcer l'idéal néolibéral d'autonomie et d'adaptabilité.
Parmi tous les discours d'experts, celui des neurosciences est particulièrement difficile à critiquer sur le fond en raison de sa technicité. Ce livre en propose un examen critique.
Ce double discours favorise une conception neuro-essentialiste des comportements humains. En mettant l'accent sur le cerveau individuel, cette conception occulte les responsabilités collectives, notamment vis-à-vis des enfants et des familles défavorisées. En célébrant la plasticité cérébrale, le discours des neurosciences contribue aussi à renforcer l'idéal néolibéral d'autonomie et d'adaptabilité.
Parmi tous les discours d'experts, celui des neurosciences est particulièrement difficile à critiquer sur le fond en raison de sa technicité. Ce livre en propose un examen critique.